Une terrienne égarée partage son voyage interstellaire dans la soute, au milieux des voisins de galaxie épouvantés : mais quelle laideur cette femelle ! Eh oui, les rôles s’inversent dans cette série, en matière d’esthétique. Une œuvre qui nous présente une aventurière prête à prendre des risques pour échapper au cartel des cimes. Mais fort opportunément, un preux chevalier métisse (mi-maloïde, mi-humain) lui tend la main pour parcourir les astres en empochant moult argent.
On voit venir dès le premier tome une love story peu subtile, mais le reste ne révolutionne pas non plus le genre aventure du futur (ici 2779)/monstres en série et décors garantis béton et ferraille. Une nouvelle création qui se place dans le sillage d’Orbital, précédente création de Runberg.
Outre des personnages principaux pas fascinants -mais la suite permettra peut-être de s’y attacher davantage - le postulat de base a ceci de gênant que tous ces vilains à tête de poissons mutants possèdent par ailleurs des caractéristiques très humaines, jusqu’à une cruauté et un amour du pouvoir bien connu de ce côté ci de la galaxie. Mais comme ça file à bon rythme, avec des cadrages efficaces et des décors bien détaillés, on tourne les pages sans déplaisir.
(par David TAUGIS)
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