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Pascal Orsini (Festival BD de Solliès-Ville) : "Pourriez-vous citer une autre profession où les gens sont moins bien payés en 2013 qu’en 1990 ?"

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 21 août 2013                      Lien  
Le Festival de BD de Solliès-Ville fête ce week-end ses 25 ans. Un quart de siècle qui a vu défiler les plus grands noms de la BD : Franquin, Gotlib, Moebius, Tardi, Spiegelman... L'occasion de faire le point avec son fondateur, Pascal Orsini, qui n'est pas super-optimiste quant à l'avenir de la bande dessinée...

Dans quelles circonstances a été fondé le festival de Solliès-Ville ?

Après avoir repris durant cinq ans le festival BD de Hyères (1984-1988), nous avons été contactés par le Maire de Solliès-Ville (commune où j’habitais et où je travaillais) pour y créer un nouveau festival. En 1989, naissait donc le festival BD de Solliès et nous y avons naturellement fait venir la plupart des auteurs que nous avions invités les années précédentes : Le Gall, Makyo, Loisel, Batem, Giraud, Arleston, Carrère, Denis, Berberian, Margerin, Cosey, Juillard, Boucq, Rossi….

Quel est son budget ?

Actuellement le budget tourne aux alentours de 100 000 euros, financé en partie par la mairie (25%), le Conseil Général du Var (20%), le Conseil Régional PACA, la DRAC, la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, La Chambre de Commerce et Industrie du Var, et de nombreux petits sponsors privés ainsi que quelques recettes du festival.

Pascal Orsini (Festival BD de Solliès-Ville) : "Pourriez-vous citer une autre profession où les gens sont moins bien payés en 2013 qu'en 1990 ?"
Aux côtés de Pascal Orsini (à g.), André Franquin avec André Salord réprésentant Dupuis pour la région, Jean-Pierre Calistri (l’attaché de presse du festival) et Liliane Franquin (à dr.)
Photo DR

Cela représente combien de personnes ?

Nous sommes quatre ou cinq bénévoles à l’année et environ dix en été, pour finir avec une équipe de trente bénévoles durant les trois jours de la manifestation.

Quel est le positionnement du festival par rapport aux autres grands événements de la BD en France ?

Il est très difficile de répondre à cette question. Car parle-t-on du nombre de visiteurs (20 à 25.000 sur trois jours à Solliès) ? Du nombre d’invités (un peu plus de 50 en moyenne, chaque année) ? Du prestige des auteurs invités (Moebius, Franquin, Zep, Gotlib, Spiegelman, Tardi, Bilal, Schuiten…. sont venus à Solliès) ?

En France, il y a Angoulême et Saint-Malo qui sont les deux poids lourds. Puis derrière, une querelle de clocher pour savoir qui est quoi, avec des nombres de visiteurs plus incroyables les uns que les autres. Mais il faut aussi dire que les chiffres annoncés servent à établir les subventions, souvent. De toute façon, dans un petit village médiéval de 500 habitants (2 000 habitants sur toute la commune), nous ne voulons et ne pouvons pas lutter avec les salons de grandes villes. Nous avons la chance qu’un excellent bouche à oreille se fasse parmi les auteurs. Et les grands noms qui se sont succédés ces dernières années, à Solliès, sont venus pour y retrouver des amis déjà invités.

Un festival convivial à taille humaine
Photo DR

Quels ont été les grands moments de ces 25 ans passés ?

La venue d’André Franquin a été un des moments forts. Moebius est venu à plusieurs reprises également et il nous a étonné en participant, en plus des dédicaces, à des match de foot, des promenades à cheval ou des baptêmes de plongée. La rencontre de Zep et Gotlib fut aussi un de nos très beaux souvenirs. L’année où Enki Bilal a dessiné l’affiche, proposé une magnifique expo de 50 originaux, fait une projection en plein air et gratuite de "Cinémonstre". Le concert de Zep auquel Jean-Jacques Goldman est venu assister incognito. Et enfin, pour les 20 ans de Solliès, la remise d’un prix spécial à Marcel Marlier, le dessinateur de Martine (cent millions d’albums vendus). C’était le premier prix de sa carrière. Et c’est François Boucq, un de ses grands admirateurs, qui le lui a donné...

Pascal Orsini avec Jean Giraud alias Moebius.
Photo DR

La perception de la BD a-t-elle changé depuis 25 ans, tant du point de vue des auteurs que des institutionnels et du public ?

Il sortait 750 BD par an quand le festival a commencé. Il en sort plus de 4000 maintenant. La surproduction actuelle est une catastrophe pour les auteurs. Elle touche bien sûr les plus jeunes, mais fait du mal à tout le monde. Le fonds (qui était une sorte de retraite pour les plus anciens) ne se vend plus. Les contrats que les éditeurs proposent à la plupart des auteurs ne leur permettent plus de vivre de leur métier. La majorité des auteurs que j’entends sur le sujet me disent qu’ils vendent leurs planches moins cher qu’il y a 20 ans. Pourriez-vous citer une autre profession où les gens sont moins bien payés en 2013 qu’en 1990 ?

Quant aux festivals, leur prolifération met en péril l’existence de tous. Les institutionnels ont l’impression qu’on monte un festival d’un claquement de doigts. Les subventions sont à la baisse pour toutes les manifestations, car c’est toujours la même "somme culturelle" qu’on subdivise, de plus en plus.

Art Spiegelman et Jacques Tardi
Photo DR

Comment voyez vous l’avenir de la BD et d’un festival comme le vôtre ?

Je ne pense pas que les petits festivals vont survivre longtemps dans la grave crise économique que nous traversons. Dans le var, les festivals de théâtre, de jazz et autres, tombent comme des mouches. Cela va être le cas pour les salons de BD. Et toutes les institutions nous annoncent des baisses de subvention pour 2014.

Propos recueillis pas Didier Pasamonik

Cosey, invité d’honneur de la 25e édition.
Photo DR

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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28 Messages :
  • Ils invitent toujours les mêmes auteurs, ça marche en circuit fermé.

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    • Répondu par Lionel le 21 août 2013 à  14:53 :

      Cela represente les conges payes des auteurs-vedettes (mais avec ce qu’ils gagnent, ils pourraient laisser leur place aux debutants), qui seraient heureux de dialoguer avec leur public et de leur faire une belle dedicace (cat il y aurait moins de demamdes). Comme la vie, le monde de la BD est cruel...

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      • Répondu le 21 août 2013 à  16:22 :

        Regardez bien la liste des invités, il y a plein de jeunes auteurs, en plus d’un "noyau dur" d’anciens. Si ça ne vous suffit pas, il y a PLEIN d’autres festivals en France et en Belgique qui regorgent de jeunes auteurs. C’est en général le retour régulier d’auteurs habitués (jeunes ou vieux) qui, conjugué à la qualité de l’accueil, crée une ambiance. De plus, à Sollies, il y a plein de "vieux" qui voudraient bien être invités et des "jeunes" qui sont réinvités chaque année. Cette volonté de faire une séparation entre générations est stupide et inadéquate. Elle ne démontre que votre jalousie.

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  • « La majorité des auteurs que j’entends sur le sujet me disent qu’ils vendent leurs planches moins cher qu’il y a 20 ans. Pourriez-vous citer une autre profession où les gens sont moins bien payés en 2013 qu’en 1990 ? »

    Malheureusement, il suffit de suivre l’actualité économique et sociale pour se rendre compte qu’il n’y a pas que les auteurs de Bd touchés par le phénomène... La grosse différence avec le salariat sont les conventions collectives. Les négociations(pour les patrons) sont plus âpres puisque le marché du travail est cadré.

    Les auteurs exercent dans le cadre d’une profession libérale. Ils sont soumis à la loi de l’offre et de la demande. Je crois que tout le monde à conscience qu’en ce moment (et pour quelques temps encore je pense...) le marché est saturé et que les auteurs de BD ont habitué les éditeurs à accepter des contrats minables. Il sera difficile de redresser la barre... Il faudrait aussi que certains se rendent compte que même des pointures comme CHALAND vivaient grâce à la pub et que la BD c’était le bonus qui ne rapportait pas forcément...

    En attendant, il reste la magie des bulles.

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    • Répondu par monk le 22 août 2013 à  14:59 :

      @sly : mais non, tous les auteurs ne sont pas "profession libérale". ce n’est pas une obligation, savez-vous ? toute une génération d’auteurs avait réussi à faire reconnaître le lien de subordination vis à vis des employeurs, qu’il s’agisse de journaux ou de maisons d’édition, et à se faire reconnaître comme salariés, les piges étant prises en compte comme des salaires. demandez à pierre le goff !
      (http://pierrelegoffinfo.fr/sndp.html)

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      • Répondu par Sergio Salma le 22 août 2013 à  17:28 :

        Ben oui, pour la presse effectivement (et uniquement en France) où les auteurs de bandes dessinées ont eu une carte de presse. Pas pour les livres, c’est une tout autre économie. Plusieurs magazines ont pratiqué ce système mais pas tous et pas longtemps. Il ne s’agissait pas forcément d’une avancée. L’auteur perdait un peu sa liberté ; beaucoup ont souffert de la disparition des supports presse. Et quand bien même, ils n’étaient pas salariés. La semaine où ils ne fournissaient pas de pages ils n’étaient pas payés. On ne peut opposer un mode de fonctionnement d’une époque où les magazines étaient la finalité et avaient un tirage extraordinaire, où les albums se comptaient en quelques centaines et aujourd’hui où le nombre de sorties a décuplé parce que le nombre d’auteurs a décuplé aussi.

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      • Répondu par Sly le 22 août 2013 à  21:47 :

        @Monk - En France, vous pouvez déclarer des droits d’auteurs dans les traitements et salaires si cela ne constitue pas votre activité principale (il me semble). En revanche, l’illustrateur freelance doit nécessairement passer par la MDA ou les Agessa. Les emplois salariés dans ces secteurs (la BD, hein !) n’existent plus. Parfois lorsqu’un gros éditeur sent le potentiel d’un freelance, il lui propose un poste en pied comme éditeur, directeur artistique, etc... Ces employés, à leur tour, font bosser le bataillon de ceux qui se présentent... mais en freelance.

        Le (très) gros problème dans cette histoire est que vous avez des auteurs près à travailler pour rien. Juste pour la vanité de se voir publier. La question est : comment réussir à se faire payer pour un travail que d’autres sont prêts à faire gratos ?

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        • Répondu le 22 août 2013 à  23:16 :

          La question est : comment réussir à se faire payer pour un travail que d’autres sont prêts à faire gratos ?

          C’est malheureusement le cœur de la question, et c’est bien ce qui explique la précarité des auteurs, des vrais, ceux dont c’est le métier, le gagne-pain depuis des années et qui se voient remplacés par des bénévoles.

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        • Répondu par monk le 22 août 2013 à  23:20 :

          @Sly : "La question est : comment réussir à se faire payer pour un travail que d’autres sont prêts à faire gratos ?"
          eh oui, on est bien d’accord que c’est là un des éléments clefs. comment se faire respecter par les éditeurs quand ils constatent que s’ils virent un dessinateur il en dégringole 25 prêts à toutes les concessions pour prendre sa place ? les dessinateurs de presse des 70s avaient eu la bonne idée de s’unir, ce qui donnait un minimum de cohérence à leur mouvement...
          l’autre versant du même problème c’est : comment inciter des lecteur à payer ce qu’ils peuvent trouver par ailleurs gratuitement ou presque sur le web en quantités démentielles, entre les bd de blogueurs bénévoles, les auteurs indés qui s’auto-éditent pour trois kopeks, et les téléchargements de mangas offerts par millions ?

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          • Répondu le 23 août 2013 à  00:23 :

            Et vlan, on se retrouve encore dans cette conversation stérile menée par des gens qui visiblement ne connaissent rien aux enjeux de la vie de dessinateur. Des "Bouvard et Pécuchet" qui monopolise le débat en stigmatisant une pratique d’un métier en évolution (révolution). Qui -pire- pour de soi-disant amateurs de bd dépeignent les auteurs comme un troupeau de veaux en route vers l’abattoir. Si vous connaissiez un tant soit peu ce métier, si vous aviez conscience des heures passées éveillé à trouver des solutions d’entrepeneurs pour une pratique viable d’une passion et d’un talent... Vos cadres de références sont abscons, votre discours est biaisé, blessant, incongru et tellement obsolète. Tandis que vous ruminez vos arguments passéistes, les créateurs sont déjà ailleurs. Plus loin, sans chialer sur le passé comme vous le faites. Car pour eux c’est une question de survie. Les généralisations condescendantes des mal-lunés n’ont jamais aidé personne à poser le bifteck dans l’assiette.

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          • Répondu le 23 août 2013 à  00:41 :

            les auteurs indés qui s’auto-éditent pour trois kopeks

            Ne croyez pas ça, c’est beaucoup plus rentable de s’auto-éditer que de passer par un éditeur. On gagne la même chose en vendant dix fois moins, si beaucoup préfèrent passer par un éditeur c’est parce qu’ils espèrent vendre dix fois plus, mais c’est illusoire aujourd’hui. Un auteur qui a mille fans fidèles peut gagner sa vie sans éditeur.

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        • Répondu le 23 août 2013 à  11:48 :

          La question est : comment réussir à se faire payer pour un travail que d’autres sont prêts à faire gratos ?

          Tous les auteurs ne sont pas interchangeables.

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          • Répondu par Grussy le 24 août 2013 à  03:09 :

            Tous les auteurs ne sont pas interchangeables.

            Mais si, tous les "réalistes" qui font les spin-off de XIII, IRS etc sont interchangeables. Tous les sous-Franquin qui font les bd Bamboo, de cauvin, cortegianni, zidrou etc sont interchangeables aussi. La plupart de ceux qui font des romans graphiques genre sous-association sont également interchangeables. Les fanzineux punks qui dessinent tous pareils sont interchangeables. Bref, il y a très peu d’auteurs non-interchangeables.

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            • Répondu par Jerome le 24 août 2013 à  12:29 :

              Très juste : la preuve en est donnée par la valse des dessinateurs sur des survivances de séries "classiques", plus que jamais rentables, et jadis données comme "exigeantes". On citera évidemment Alix, Lefranc, Blake et Mortimer...
              Sur Alix, je crois qu’on a dépassé le nombre soutenable par les lecteurs : Moralès & Henniquiau, Simon, Hervan, Venanzi, Ferry et maintenant Jailloux. Pour Lefranc, il y en a eu quatre : Taymans et son collaborateur, dont le nom m’échappe, Maury, Regric...
              Pour Blake et Mortimer, c’est pire encore, car le premier album était accompagné d’un livre qui expliquait à longueur de page en quoi la reprise de la série était censée être respectueuse et l’oeuvre d’un seul duo d’auteurs. On se marre bien aujourd’hui en faisant la liste de ceux qui ont dessiné Blake, Mortimer et Olrik depuis #996 : Benoit, Juillard, Sterne, de Spiegeleer, Aubin & Schreder... A qui le tour ?

              Bref, même dans cette école classique, que tout le monde estimait inimitable, tout le monde est présumé interchangeable... par les éditeurs eux-mêmes.

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              • Répondu le 24 août 2013 à  14:57 :

                Vous parlez des dessinateurs là, mais ce n’est pas la même chose avec les auteurs complets, les Andreas, Bézian, De Thuin ou Bravo ont une vraie singularité qui dépasse leur dessin.

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    • Répondu par Malte le 23 août 2013 à  00:46 :

      Il faudrait aussi que certains se rendent compte que même des pointures comme CHALAND vivaient grâce à la pub et que la BD c’était le bonus qui ne rapportait pas forcément...

      Rien n’est plus faux, les auteurs Dupuis,Lombard ou Dargaud gagnaient leur vie par la BD et rien d’autre, les piges dans le magazine et les ventes d’albums. Ca a commencé à ne plus être le cas avec Glénat et Métal hurlant dans les années 80, puis Delcourt et Soleil et jamais les auteurs de l’Asso ou ce genre de structure n’ont pu vivre de ce qu’ils publiaient, c’est pour ça qu’ils sont partis dans les grosses boites.

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      • Répondu par Oncle Francois le 23 août 2013 à  11:45 :

        Ah bon ? je croyais qu’ils étaient en désaccord "artistique " (ou idéologique ?) avec le patron de l’Association, Monsieur Menu (fretin ?), qui leur reprochait par ailleurs de publier chez les grands éditeurs ??

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      • Répondu le 24 août 2013 à  23:04 :

        Encore une vision totalement biaisée de l’histoire de la bd, et de la réalité de la vie de dessinateur. Giraud, Hergé, Franquin... Marijac(?!), tous ont fait de la pub, des travaux d’illustrations ici et là, des mini-livrets pour la Vache Qui Rit ou des illustrations pour Mots-Flêchés. N’allez pas réécrire l’histoire d’une profession sur la base d’une dizaine de "success-stories". Car là comme ailleurs la seule recette : boulot-boulot-boulot.

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        • Répondu le 25 août 2013 à  15:08 :

          C’est pas parce qu’ils ont fait de lap ub que c’était leur principale revenue, c’est juste un plus, mais c’est vec la bd qu’ils gagnaient vraiment leurs vies.

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          • Répondu par Sly le 25 août 2013 à  18:39 :

            Ca marche aussi à l’envers :

            C’est pas parce qu’ils ont fait de la BD que c’était leur principale revenue, c’est juste un plus, mais c’est avec la PUB qu’ils gagnaient vraiment leurs vies.

            :D

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            • Répondu par JP Laforgue le 26 août 2013 à  01:09 :

              c’est avec la PUB qu’ils gagnaient vraiment leurs vies.

              Mais non, c’est faux, pas les Giraud, Hergé, Franquin.

              Chaland, Serge Clerc, Vidberg ou Pénélope Bagieu oui, mais les auteurs d’antant non.

              Zep fait énormément de pub, mais croyez-vous vraiment qu’il ne gagne pas beaucoup plus avec la vente des albums et les dessins animés ?

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          • Répondu par Sly le 25 août 2013 à  18:40 :

            Surtout en ce moment...

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          • Répondu le 25 août 2013 à  22:26 :

            Quand "Gaston Lagaffe" faisait de la pub pour Kodak, vous croyez sincèrement que c’était juste un petit plus ? Ruminez ces 2 mots "Dupuis", "Kodak"... Vous avez compris tout à l’envers.

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            • Répondu par JP Laforgue le 26 août 2013 à  01:05 :

              De toute sa carrière Franquin a dû gagner 99,5% de ses revenus avec la BD (les piges Spirou/Lombard + les ventes d’albums) et seulement 0,5% avec la pub.

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  • Le concert de Zep auquel Jean-Jacques Goldman est venu assister incognito.

    C’est bien le signe de notre époque : les amateurs sur scène, les professionnels dans la salle. On voit la même chose en BD.

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    • Répondu le 23 août 2013 à  11:50 :

      Oui, triste époque où on laisse même les amateurs s’exprimer et où on laisse des gens prendre plaisirs à les suivre.

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      • Répondu le 26 août 2013 à  01:12 :

        Triste époque où on laisse même les amateurs bénévoles prendre la place des travailleurs.

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        • Répondu par Arnaud le 27 août 2013 à  01:10 :

          C’est la même chose dans les festivals, on préfère prendre des bénévoles que de payer du personnel municipal qui est là pour ça, sous-prétexte que c’est souvent le week-end et qu’il faudrait les payer en plus.

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