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Petite vicieuse - Par Ardem - Ed. Dynamite

Par François Boudet le 20 octobre 2013                      Lien  
Les parents de la jeune Céline l'envoient à la campagne chez le brave cousin Bernard. Si celui-ci sait reconnaître les charmes de sa cousine, son copain Antoine rêve d'en faire sa maîtresse.

Les éditions Dynamite poursuivent la réédition des œuvres érotico-pornographiques de Ardem, alias Alain Mounier.

Le talentueux dessinateur de la série "L’ambulance 13" a en effet commis il y a quelques années une série d’albums pornographiques très hard, fort appréciés des amateurs.

Dans "Petite vicieuse", nous faisons la connaissance de Céline, une jeune fille dont les parents, ne pouvant plus assurer les vacances à Plougarnec, l’envoie à la campagne chez le cousin Bernard. Là, elle découvre les mœurs dissolues du jeune homme et surtout, elle fait connaissance d’Antoine, un ami conducteur de car. Ce dernier va lui faire subir toutes sortes d’humiliations en la forçant à lui faire des fellations et en la sodomisant régulièrement. Elle n’imaginait pas son dépucelage de la sorte mais, finalement, elle y prend goût (d’où le titre de l’album...).

Si l’on peut regretter l’aspect très violent des rapports sexuels entre Antoine et Céline que l’on qualifiera de forcés, on appréciera, par contre, le savoir-faire et le graphisme de Ardem. Alain Mounier a toujours dessiné des filles superbes et, dans le cas présent, nous avons l’avantage de pouvoir les admirer sous tous les angles.

Comme pour les albums de Bruce Morgan chez le même éditeur, nous nous régalerons donc du dessin et des séquences explicites, mais nous regretterons le choix d’une violence excessive.

Petite vicieuse - Par Ardem - Ed. Dynamite
© Dynamite

Bande dessinée pour adultes

(par François Boudet)

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20 Messages :
  • Petite vicieuse - Par Ardem - Ed. Dynamite
    20 octobre 2013 14:38, par Sergio Salma

    S’il avait choisi un pseudo, pourquoi donner son vrai nom ?

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  • Petite vicieuse - Par Ardem - Ed. Dynamite
    20 octobre 2013 17:51, par Firenze

    "ce dernier va lui faire subir toutes sortes d’humiliations en la forçant à lui faire des fellations et en la sodomisant régulièrement. "
    "Si l’on peut regretter l’aspect très violent des rapports sexuels entre Antoine et Céline que l’on qualifiera de forcés, "
    "nous regretterons le choix d’une violence excessive."

    En gros, vous êtes parfaitement conscient que ça met en scène des viols (et qu’ensuite ça illustre le fantasme habituel des pornos et bien gerbant du "mais, finalement, elle y prend goût")...MAIS comme c’est bien dessiné et que c’est du porno, la violence est juste un peu "excessive".
    Rien qui vous empêche de contribuer à la promotion de ce bouquin, en somme. J’imagine que ne pas leur faire de pub sur votre site aurait risqué de vous faire passer pour un puritain/peine à jouir/rabat-joie/vieille aigrie (ça c’est pour moi ;-) )... Bien plus grave.

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    • Répondu le 21 octobre 2013 à  09:22 :

      en gros, apologie du viol et le bon vieux "en fait, elles aiment ça, les chiennes". Hallucinant d’encore voir ce genre de propos de nos jours, et plus inquiétant, leur banalisation.

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      • Répondu par michel sarrazin le 21 octobre 2013 à  18:26 :

        j’aime bien ambulance 13 et ça me déçoit , ça casse un peu le mythe...

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    • Répondu par Francois Boudet le 22 octobre 2013 à  00:31 :

      Bonjour,
      Ce Genre de bande dessinée existe et nous en parlons régulièrement sur ce site d’information... Nous ne sommes pas les seuls à le faire. Nous critiquons ce qui est à critiquer, à notre sens. Dans cet article par exemple, je dis clairement, il me semble, que l’on peut regretter cette violence (je l’ai écrit deux fois) ; je dis même que ce sont des "rapports forcés" (= viols donc). Donc, attention à ne pas m’amalgamer avec certains aspects de ce livre que je désapprouve...
      Parallèlement à cela, en effet, l’équilibre est ténu... Si je critique trop (comme pour la polémique autour des "Melons de la colère" de Bastien Vivès, sur ce site), on me taxe en effet de moralisateur puritain, etc., etc... Dur boulot que critique de BD... ;-)

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      • Répondu le 22 octobre 2013 à  03:41 :

        Vous relevez ces aspects du bouquin, mais cela ne vous semble pas suffisant pour en déconseiller la lecture ; c’est une façon d’en cautionner le propos. En conséquence, ne vous étonnez pas des réactions...

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        • Répondu par Francois Boudet le 22 octobre 2013 à  09:17 :

          Je fais la part des choses, j’informe (sur le contenu), je donne un avis... ; après, c’est au lecteur de faire son propre choix, je ne vais tout de même pas vous tenir par la main pour vous dire qu’il faut aller se brosser les dents après un repas, ne pas voler dans les magasins, etc... C’est ridicule.

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        • Répondu par David Chauvel le 22 octobre 2013 à  12:55 :

          De deux choses l’une, soit vous avez un problème avec une bande dessinée qui donne à voir des rapports forcés et violents, et vous le dîtes. Ou alors encore mieux, vous ne dîtes rien. Vous laissez cet album où il est, et personne ne viendra vous accuser, ni de jouer les censeurs, ni d’encourager la propagation de la "culture du viol".
          Soit vous n’en avez pas, et vous l’assumez.
          Mais cet entre-deux particulièrement hypocrite qui consiste à critiquer des rapports assimilables à du viol tout en précisant que "quand même c’est vachement bien dessiné et puis on voit super bien la fifille sous toutes les coutures" est pour le moins sujet à caution.

          Ou alors c’est votre inconscient qui parle...
          ... Et c’est pire.

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          • Répondu par Francois Boudet le 23 octobre 2013 à  00:02 :

            De deux choses l’une, soit vous avez un problème avec une bande dessinée qui donne à voir des rapports forcés et violents, et vous le dîtes.

            Je l’ai dit, mais je n’ai pas dû le dire assez clairement...

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            • Répondu par David Chauvel le 23 octobre 2013 à  12:08 :

              En effet. Si vous désapprouvez, pourquoi en parler ?

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              • Répondu par Francois Boudet le 23 octobre 2013 à  13:35 :

                Je réponds et ensuite je vous laisserai continuer seul si vous voulez... Pourquoi en parler ? Parce qu’il y a des choses intéressantes dans cet album. Est-ce que vous appelez à boycotter également les BD pornos de chez Delcourt ? (J’imagine que oui, mais c’est votre choix, laissez nous en faire un autre...)

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                • Répondu par Firenze le 27 octobre 2013 à  19:02 :

                  Les autres bd de Delcourt confortent-elles aussi la culture du viol ? J’en doute, mais j’ai hâte que vous nous mettiez au courant. Personne ici ne tape sur les bd érotiques, bien au contraire. Juste celles qui sont gerbantes, pardon, un tantinet trop violentes. Faire passer vos détracteurs pour des censeurs appelant à boycotter une collection, c’est assez pitoyable.

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      • Répondu par Firenze le 22 octobre 2013 à  11:46 :

        Merci d’avoir pris le temps de répondre, mais je ne suis pas convaincue.

        "Nous ne sommes pas les seuls à le faire." >> argument sans intérêt.
        " je dis clairement, il me semble, que l’on peut regretter cette violence" On peut regretter ?? Ouah, quel courage. Si vous aviez clairement mis le terme "viol" au lieu de "rapports forcés", votre bon sens vous reviendrait peut-être entier.
        "Nous critiquons ce qui est à critiquer, à notre sens." > Critiquez-vous toutes les bd qui sortent ? Pourquoi celle-ci ?
        "Parallèlement à cela, en effet, l’équilibre est ténu... Si je critique trop [...] on me taxe en effet de moralisateur puritain" Et ? C’est donc bien la crainte de passer pour puritain qui vous empêche d’appeler un chat un chat. Je trouve ça désolant.

        Désapprouver c’est bien joli, mais vous cautionnez tout de même. Les commentaires plus haut ont raison : cet album fait l’apologie du viol (et oui, je sais que ses auteurs sont sans doute très bien intentionnés aussi, qu’est ce que ça change ?) et ça ne se justifie pas.
        Les bonnes intentions, ça ne suffit pas. D’ailleurs, l’enfer en est pavé, c’est bien connu.

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        • Répondu par Pirlouit le 23 octobre 2013 à  19:58 :

          Je reste assez étonné par tous ces commentaires politiquement et moralement corrects, au sujet d’une simple réédition d’une BD erotico-porno, réalisée par un auteur Glénat qui n’est pas le moins talentueux parmi ceux édités par cette grande Maison.Il ne s’agit que d’une BD, on n’a pas filmé des jeunes femmes en train de se faire violer, il ne s’agit pas de real-TV ou de snuf-movies (je n’en ai jamais vus, mais j’imagine que leur vision est insoutenable puisqu’ils sont basés sur des souffrances réelles...). Ici, les seules larmes sont d’encre de Chine sur papier à dessin, rien de lacrymal ou de sanguin, un fantasme d’auteur à moins que ces planches n’aient été fournies à la demande-exprés de l’éditeur de l’époque, dont je ne connais même pas le nom...

          Deux questions à Chauvel et à Firenze, puisque vous semblez les plus choqués : reprochez vous à Boudet d’avoir parlé d’un thême désobligeant et pensez vous que le fait de l’occulter le ferait disparaitre (un peu comme le font certains présentateurs TV vis-à-vis du front national) ? Et aussi souhaiteriez vous que l’on ne parle plus de films, livres ou BD parlant de violence et de serial-killers, de guerre ou de conflits inter-ethniques ? Ah, j’oubliais les jeux-vidéos, dont le chiffre d’affaires dépasse celui du cinéma, et dont certains jeux sont assez violents, notamment la série des GTA et les shoot-them-up. Il est vrai que cela peut influencer quelques ados perturbés, mais souvenez vous que c’est avec ce genre d’arguments que le Docteur Wertham a mis en place un important système de censure aux Etats-Unis, il y a tout juste soixante ans.

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          • Répondu par michel sarrazin le 24 octobre 2013 à  16:33 :

            "ces commentaires politiquement et moralement corrects"
            ça y est les gros mots sont lâchés, à la niche les ligues de vertu :)

            le problème n’est pas de faire ou pas de la bd "érotico porno" (en l’occurrence ici carrément porno),
            mais la façon de le faire en défendant l’argument "elle se fait violer par tous les orifices ignominieusement, mais en fait elle adore ça et au final elle en redemande...
            c’est comme si , pour parler d’un conflit ethnique, comme vous dites, on le présentait en disant" ils se découpent à la machette mais en fait les victimes adorent ça , ça leur fait plaisir, ou ils se font génocider, mais ils l’ont bien mérité et en plus ils en redemandent...
            On peut avoir de tels fantasmes, mais de là à les exposer et en faire la pub...

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          • Répondu par Firenze le 27 octobre 2013 à  18:58 :

            Pirlouit, votre message est consternant. Cet album étant érotique, son but est d’exciter ses lecteurs, non ? Faire bander avec des scènes de viol, c’est un appel au viol, que ses auteurs s’en rendent compte ou non, que vous pensiez que ce n’est qu’un fantasme anodin ou non. On est bien content que vous perceviez la distinction entre ça et de réels viols, mais ça ne change rien à l’abject reproché ici.
            Ensuite, comparer cet album à des bd traitant de sujets délicats montre encore votre incompréhension : c’est le traitement de l’horreur qui pose problème. Heureusement que nombres d’auteurs s’attaquent à parler de sujets dérangeant. Dans un film, livre, album traitant du viol ou en mentionnant un, la plupart du temps leurs auteurs auront trouvé la bonne distance pour que ce soit perçu pour ce que c’est : une horreur. mais ici, c’est fait pour exciter. Vous voyez pas la différence ?

            Perso, je vois toute une chaîne de personnes dont l’inconscience (prise visiblement pour de la "bonne" conscience ) aveugle le jugement et fait commettre ce genre d’album lamentable : le scénariste qui pond ce genre de scénario gerbant, le dessinateur qui exécute sans regard critique (bon, ici, ce ne sont qu’une seule et même personne, si j’ai bien suivi), ensuite l’éditeur, qui valide et donc cautionne sans recul, les critiques comme ici qui en font la pub, mais croient que quelques réticences suffisent, et puis bien sûr ceux qui vont acheter, trop heureux que d’autres avant eux aient validé ce genre de fantasme un peu honteux, mais qui après tout, ne sont que des petits mickeys sur papier....
            Après, permettez-moi de vous dire, que le "politiquement correct", je l’ai lu dans votre message, en aller jusqu’à parler de la censure et des jeux vidéos, ouah, c’est fort.

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            • Répondu le 28 octobre 2013 à  01:16 :

              D’accord avec vous sur la presque totalité de votre message... sauf que- à l’encontre de certains commentateurs- je n’ai pas lu cette chronique comme une pub. Loin de là. Les réserves, et même les condamnations étaient bels et bien présentes dans cette chronique. Je ne crois pas que le silence sur ce genre d’ouvrage soit souhaitable et je dirais même qu’il faut aussi un certain courage (et du talent) pour en parler avec objectivité.

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            • Répondu par Oncle Francois le 28 octobre 2013 à  13:11 :

              "Cet album étant érotique, son but est d’exciter ses lecteurs, non ?". dites vous. Je ne sais si vous vous y connaissez en excitations viriles, Madame Firenze. Ce n’est pas parce que des livres , films ou dessins parlent de nudité et de sexe que toute la gent masculine (en opposition à la jambe féminine, arf arf !°) va se vider les roubignolles dessus ? Croyez vous que les albums sexy de Manara servent à celà ? moi, j’aime les lire principalement parce que j’apprécie la grâce de son trait quand il évoque de jolies jeunes femmes. La même chose pour Dany, qui est plus sympa quand il évoque des jeunes femmes que quand il essaie de faire du Bernard Prince réaliste. Il existe des albums BD bien plus violent que celui d’Ardem, ceux de Pichard notamment à partir de Marie Gabrielle de Saint Eutrope. Là, il s’agit de sadisme pur et dur, mais cela ne m’excite pas, je n’ai jamais acheté un seul de ces livres pour ma collection. Aprés l’avoir feuilletté à l’abri des regards chez un libraire, je le repose, l’air embarassé et bien penaud. Car je privilégie la complicité amicale et la douceur du sexfriend à tout rapport de force, imposé par la violence ou autre forme de chantage.

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              • Répondu le 19 novembre 2013 à  15:17 :

                " Car je privilégie la complicité amicale et la douceur du sexfriend à tout rapport de force, imposé par la violence ou autre forme de chantage."
                ben vous avez pas dû bien regarder la série "petite vicieuse" d’ardem

                Répondre à ce message

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