En février 1980, paraissait pour la première fois en France un guide-argus de la bande dessinée avec les cotations des bandes dessinées anciennes : Le BDM.
Ses auteurs ? Le « B » : Michel Béra, collectionneur qui quitta l’aventure vers les années 2000 ; le « D », c’est Michel Denni, alias « Max » , propriétaire de la librairie Lutèce à Paris et le « M » Philippe Mellot, journaliste et rédacteur en chef de la version Dargaud de Charlie Mensuel. Nous l’avons rencontré. Il raconte son parcours, les conditions de la création de cet ouvrage et le contexte de la collection à l’époque de la création du guide-argus.
Il évoque la première génération des collectionneurs, celle qui lisait des BD en 1905-1910 L’Épatant, L’Intrépide et, pour les filles, La Semaine de Suzette ; puis la seconde génération, celle qui lisait Mickey, Hop-là, Robinson, suivie de celle des « Dupuis – Lombard – Dargaud » et enfin le cas particulier de la collection de Tintin qui est une collection en soi dont Philippe Mellot et ses amis ont établi la nomenclature. Il raconte enfin comment s’établit une cote dans le BDM aujourd’hui comparé à ce qui se pratiquait il y a quelques années encore. Philippe Mellot est le seul expert en bande dessinée près de la Cour d’appel de Paris.
Face à lui, Louis Girard, expert de la Chambre nationale des experts spécialisés en objet d’art et de collection (CNES). Il travaille actuelle pour Catawiki, la maison d’enchères en ligne la plus prospère d’Europe. Le département bande dessinée de la maison néerlandaise a réalisé plus de 14 millions de chiffre d’affaires en 2020, un record.
L’un et l’autre connaissent bien le monde de la collection. Nous les avons rencontrés pour vous.
Un reportage de Didier Pasamonik et Cédric Munsch © ActuaBD SAS
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
BDM 2021 - 2022, Les Arènes ; 22e édition, 1479 pages, 49,00€
Participez à la discussion