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Philippe Xavier ("Tango") : « Le découpage est l’A.D.N. de chaque dessinateur »

Par Charles-Louis Detournay le 30 octobre 2020                      Lien  
Après quatre tomes où Philippe Xavier a fait évoluer son nouvel héros "Tango" dans une bonne partie de l’Amérique du Sud et des Caraïbes, ce cinquième opus qui peut se lire indépendamment des autres, nous entraîne dans les heures sombres de la dictature en Argentine, un pays que le dessinateur connaît bien pour y avoir séjourné à la fin des années 1980.

Comment avez-vous convenu avec Matz de transporter votre héros en Argentine ? Était-ce votre envie de revenir dans le pays où vous avez habité plusieurs années ?

À la fin du tome 4, on avait déjà prévu de revenir en Argentine, où nous avions terminé le tome . On avait effectivement pas mal bourlingué au gré des quatre tomes précédents : Bolivie, les Caraïbes, le Panama et l’Équateur ; ces quatre tomes formant d’ailleurs à mes yeux une vraie unité, presque un cycle. Et puis, notre personnage Mario voulait se reposer un peu après toutes ces péripéties ! Donc, direction Buenos Aires, même si ce n’était vraiment pas une bonne idée …pour lui !

Philippe Xavier ("Tango") : « Le découpage est l'A.D.N. de chaque dessinateur »
La dernière planche du tome 4, en version noire et blanche

Effectivement, la conclusion du quatrième album boucle une bonne partie des questions soulevées au fur et à mesure, et en particulier au premier tome. Vous auriez donc pu en rester là ?

En effet, mais j’avais envie de surprendre le lecteur. Après quatre tomes centrés sur les problèmes et le passé de Tango, j’ai souhaité qu’on se focalise sur ceux de Mario, du moins pendant un tome. À partir de tous les éléments le concernant que l’on avait placés dans les tomes précédents, le personnage de Mario s’était construit et était devenu réellement vivant et attachant pour le lecteur. Il a d’ailleurs sa propre histoire : Argentin et ex-policier avant de devenir détective privé. Il était donc un jeune flic dans les années 1980, pendant la dictature sud-américaine. Ce qui a directement éveillé des images pour Matz et moi.

Extrait de Tango tome 5

Les lecteurs ne le savent peut-être pas, mais vous avez effectivement vécu plusieurs années en Amérique du Sud ?

Je suis arrivé en 1987 en Argentine pour réaliser mes études en publicité, puis je suis parti en 1991 au Chili pour commencer à y travailler. Pinochet venait de céder la présidence mais restait chef des armées. Bref, j’ai vécu dans ces pays-là juste après la période la plus répressive, mais on ressentait encore toute l’oppression qui avait été la leur. Quand je travaillais dans la publicité au Chili, les copains de mon âge avaient tous un ami ou un membre de leur famille qui avait été enlevé ou tué, les fameux « disparus ». Cette très grosse cicatrice omniprésente, presque palpable, n’empêchait pas une grande joie de vivre et leur volonté d’aller de l’avant. Et c’est certainement en pensant à eux que j’ai réalisé ce tome 5 autour de cette thématique.

Sans que cela soit prévu initialement dans la série, car ce personnage devait d’ailleurs mourir au premier tome. Vous avez rebondi sur le passé de Mario en imaginant qu’il lui revienne en pleine figure ?

Oui, c’est vrai, notre première mouture du personnage (qui avait au départ plus une trogne à la Lino Ventura) devait mourir dans le T. 1, sûrement en sauvant le petit Diego. Mais on l’a gardé... et on a bien fait ! Cela tombait parfaitement que Mario ait été un policier à la fin de cette période, importante à nos yeux. Nous avons ainsi imaginé cet ancien tortionnaire qui sort de prison, et tout s’est ensuite enchaîné très rapidement lors de nos séances de travail estivales.

Extrait de Tango tome 5

Si ce nouvel album se déroule principalement en ville, vous intégrez néanmoins de grands espaces, avec le ranch que possède maintenant Tango. Disposez-vous ces lieux ouverts pour votre plaisir ?

Je pense que le contrat tacite passé avec le lecteur est de pouvoir lui proposer de grands décors, et je ne voulais pas transiger avec cette composante essentielle de la série. Mais je me suis aussi fait plaisir en intégrant de grandes vues panoramiques de Buenos Aires. Ce qui m’a d’ailleurs amené l’idée pour la couverture de l’album.

Prenez-vous autant de plaisir à réaliser de grands décors désertiques que ces plongées urbaines ? Comme l’impressionnante marina du tome 2 par exemple ?

Non, je préfère nettement les décors naturels, avec les déserts, les grandes étendues sauvages qui me permettent aussi de m’évader. Mais depuis peu, je commence à m’amuser également avec ces très grandes cases ou ces pleines pages de mégapoles. Cela reste plus dur techniquement à réaliser, mais au final, cela me génère une grande satisfaction. Bien sûr, il faut que le dessin tienne d’équerre à mes yeux, mais je pense avant tout au lecteur pour qu’il s’amuse. Je parle beaucoup avec les fans de Tango, dans les rencontres et sur les réseaux sociaux. Les lecteurs adorent les grands espaces de la série et ils en redemandent. On ne peut bâtir une série uniquement autour de jolis paysages, mais j’aime en tenir compte. En travaillant sur ce tome 5, on a justement réalisé qu’il ne contenait pas ces grandes vues dont le public raffole. Nous avons alors décentralisé certaines scènes dans la pampa, ce qui a aussi permis au récit et aux lecteurs de respirer de temps à autre.

Extrait de Tango tome 5

En a-t-il été de même avec la scène du parc entre Tango et Virginia ?

Tout-à-fait ! Initialement, cette discussion devait se dérouler dans l’immeuble. Or je trouvais que cet endroit n’apportait rien à la séquence, surtout qu’on venait juste de faire une scène dans l’immeuble quelques pages auparavant. On a donc pensé au merveilleux parc botanique à côté de Buenos Aires, qui apportait une grande respiration scénaristique et visuelle. Ce décor extérieur m’a permis de jouer avec les plans rapprochés sur les personnages et éloignés sur le décor naturel qui les entoure.

Ce choix de rencontre décentralisée apporte également une tension supplémentaire, amplifiée par la bouteille d’eau qu’elle lui tend et qui tombe à point nommé ?

Le fait qu’elle l’attende ainsi dans l’endroit où il a décidé de faire son footing est effectivement beaucoup plus louche que s’il la rencontrait par hasard dans l’immeuble où ils habitent. Ce qui démontre parfaitement tout ce que j’apprécie dans notre relation de travail au quotidien avec Matz : je lui ai écrit pour lui faire part de ma proposition de délocaliser la scène, ce qu’il a non seulement accepté, mais il a immédiatement rebondi en pensant à intégrer une voix off, afin de montrer comment Tango cogitait pendant son footing. Des textes qui permettent aussi au lecteur de passer un peu plus de temps sur la planche.

Ce tome 5 contient aussi pas mal de lieux glauques. Comment avez-vous travaillé pour leur donner cette texture sale, qui inspire au lecteur la crasse et le dégoût ?

Je joue avec mon trait, comme je le faisais en traditionnel, et je viens alors rajouter des éclaboussures de blanc, comme un « coup d’éponge » digital.

C’est vrai que par rapport à vos précédentes séries, vous êtes passé complètement au numérique sur Tango. Cette technique vous permet-elle de travailler encore plus vite ?

Non, j’ai gardé mon rythme de deux planches par semaine, à savoir huit planches par mois. Mais selon moi, la qualité de mon travail est supérieure car je pense que pour atteindre la propreté et l’efficacité d’une planche de Tango en traditionnel, cela me prendrait plus de temps qu’en numérique, Et cette hausse de qualité que je voulais sur la série m’aurait contraint à baisser mon rythme de production.

La première planche de Tango tome 5

Est-ce que le numérique vous permet d’oser davantage, de vous lâcher ?

Tout-à-fait ! Je m’amuse à me lancer parfois dans certaines expérimentations, heureuses ou pas. Dans le tome 5, j’ai par exemple testé des perspectives plus innovantes. Plus globalement, je me suis fixé l’objectif sur cet album de m’amuser davantage sur l’encrage, de retrouver cet encrage que j’aime . Ce qui se ressent dès la première page, graphiquement plus sombre. Je voulais jouer sur les masses de noir, tant que le scénario permet ce type d’atmosphère. Les scènes de nuit montrent également une autre facette de mon travail, tout en maintenant l’équilibre et la lisibilité.

Outre les « coups d’éponge » numériques qui donnent la texture, il y a ces gouttes de sang où l’on retrouve votre trait plus organique, tel qu’on le connaît sur Conquistador par exemple…

Ce que j’apprécie surtout sur Tango réside dans la mise en scène. Je n’essaye pas d’impressionner le lecteur en rajoutant des multitudes de détails. Je me concentre sur chaque cadrage, la fluidité, le rythme et la lisibilité L’objectif n’est pas tant de multiplier les cadrages acrobatiques, mais plutôt de bouger la caméra en la plaçant au bon moment, au bon endroit. J’essaie ensuite de donner à chaque scène son propre rythme, comme Matz le fait à l’écriture de son scénario. Ensemble, on a trouvé le rythme "Tango".

Philippe Xavier et Matz (de g. à d.)
Photo : DR.

Cela s’est ressenti dans la pagination. Les deux premiers tomes étaient plus aérés avec une soixante de planches, tandis que vous êtes revenu à 54 planches à partir du troisième.

Cette modification de pagination était liée à plusieurs raisons. Tout d’abord, 62, voire 68 planches pour le tome 2, prennent plus de temps de réalisation. Or, l’un de nos objectifs sur Tango était d’assurer une certaine régularité en terme de parution. Je sais que je suis capable de réaliser un album de 54 pages en un peu moins de 7 mois, soit trois albums en deux ans. Mais en mettant plus de pages, cet objectif devient plus complexe à tenir. Je suis donc revenu à une pagination qui me correspond mieux.

De plus, l’espace alloué par ces planches supplémentaires nous poussait parfois à certaines largesses, à de la facilité. Or, au contraire, construire une histoire complète en 54 pages nécessite un plus grand travail de structure, et j’aime bien ce challenge que Matz et moi nous nous sommes imposés, de tout bien ficeler le mieux possible. Bien entendu, j’aurais parfois envie de cinq pages de plus pour dessiner de superbes paysages, mais au final, ce n’est pas cela qui compte. Seule l’histoire prime.

Extrait de Tango tome 5

Le premier tome joue avec les codes du western tandis que le second est plus lancinant, comme dans un Bernard Prince. On ressent que le tome 3 est plus costaud, mieux construit et plus abouti...

Oui, il nous a fallu ce tome 3 pour imposer ce rythme Tango, notre propre musique. Le découpage présente d’ailleurs souvent quatre bandes, ce qui me permet de réaliser des plans horizontaux, en cinémascope, comme je les aime.

Lorsqu’une séquence inclut beaucoup de dialogues, je préfère éviter de rester focalisé sur les visages des protagonistes. Un plan extérieur peut semer le doute, rendre difficile à identifier le locuteur. J’ai donc opté pour l’usage d’une couleur, toujours la même pour Tango, une autre pour Mario, une troisième pour la voix off, etc. Cela faisait longtemps que je voulais appliquer cette technique, en référence aux bulles de couleurs réalisées par Hermann et Fraymond, au début des Tours de Bois-Maury. Je trouvais que ses tons pastels étaient très jolis, même si je ne suis pas certain qu’il maintenait comme moi une couleur par personnage.

De l’utilisation des phylactères de couleurs
Tango, tome 4

Cela permet aussi de varier les plans et les mises en page. Surtout que des séries contemporaines comme Tango sont plus compliquées pour moi à réaliser que des univers historiques comme Hyver 1709, Conquistador ou Croisade : les contraintes techniques sont plus nombreuses, car il faut se tenir à un certain réalisme. Je dois contourner ces freins pour maintenir mon propre style dans les planches.

L’une de vos marques de fabrique est la qualité de votre encrage dans la représentation de l’organique ou du minéral, ce qui est plus compliqué à faire passer dans un univers urbain.

Oui, le contemporain ne me permet pas de faire tout ce que j’aime en encrage… Dès que j’en ai la possibilité sur Tango, je fonce. Et j’avoue que dans ce cinquième tome, j’ai souhaité retrouver cet encrage que j’avais perdu dans cette atmosphère stylisée, peut-être plus « propre » pour ceux qui me connaissent.

Extrait de Tango tome 5

J’ai retrouvé quelques-uns de ces éléments dans les envolées de poussière de Quitte ou double pour Quito. Vous parvenez alors à faire ressentir les effets de matière…

Comme dans les favelas ! J’avais dit à Matz que je ne souhaitais pas qu’on reste longtemps dans cet hôtel confortable du tome 4, ce qui a permis de rencontrer le mécano que l’on découvre dans l’album, un clin d’œil aux immigrants en provenance du Venezuela qui fuyaient la crise. Et cette localisation dans les favelas répondait à mes envies graphiques et à ma volonté de montrer Quito sous toutes ces facettes. Matz y est également très attentif.

Une double-page du tome 4, en version noire et blanche

Vous êtes très fort aussi dans les confrontations entre les personnages dans les scènes d’action. Est-ce une résultante de la phase du story-board ?

Mon éditeur Gauthier Van Meerbeeck me dit souvent : « Philippe, tu fais les meilleurs bastons du franco-belge ! Tu sais comment chorégraphier les mouvements… » Cela provient peut-être de mes trente-cinq ans de judo : je sais comment il faut bouger, comment immobiliser son adversaire. Puis, avec mon frère, nous réalisions souvent de petits combats juste pour nous entraîner ; lui faisait de la boxe, du kick-boxing et du Ju-jitsu. Donc, je sais comment porter un coup… et en recevoir ! Ce mouvement corporel que j’ai vécu, je les mime pour les dessiner, tout en bougeant la caméra pour que cela soit le plus intéressant et compréhensible possible. Ce dynamisme passe bien entendu par le story-board afin d’obtenir le cadrage approprié sachant que pour ces scènes d’action, Matz me laisse toute la liberté nécessaire.

Une double-page de Tango tome 5

Dans ce dernier tome, on est marqué par cette double page où vous osez alléger le dessin pour guider le regard du lecteur, ce qui vous permet d’amener cette simultanéité d’action. Sacré challenge !

On revient alors au rythme, et au découpage qui est pour moi l’A.D.N. du dessinateur. Tout le monde peut dessiner de nos jours, surtout avec tous les programmes 3D, les logiciels et les outils qui sont disponibles. Le dessin n’est pas si compliqué que cela à la base, car de plus en plus de références existent. Tout le monde peut se lancer, recopier des photos si on le désire… Ce qui va faire la différence, et ce qui ne s’apprend pas, c’est ce que vous avez en vous, et comment vous allez raconter une scène. Ces deux planches-là me représentent à 100%, c’est ma manière de raconter comment Tango lutte contre son adversaire pour le mettre hors service. Je profite de mon expérience, de ce que j’aime dans les films, le travail d’un réalisateur,… C’est ma marque de fabrique, effectivement.

La différence entre deux auteurs réside surtout dans l’art du découpage qui imprime sa propre façon de raconter l’histoire…

Exactement, l’art du découpage… Chaque fois que je prends un nouvel album d’Hermann, il y a toujours une page où je me prends une claque, où je me dis : « Oh la vache !, comment il fait ? ». Et il s’agit peut-être d’un découpage qu’il a utilisé il y a vingt ans, mais peu importe, il y a toujours un petit truc en plus. Son découpage, sa mise en scène restent toujours à la pointe. Et c’est le plus important.

François Boucq reste également un des maîtres actuels en la matière…

Il place la barre très, très haut ! J’aimerais détenir sa souplesse, son lâché qui exagère un peu le mouvement… Mais je ne joue pas dans la même catégorie : je pense que mon parcours personnel apporte une touche davantage inspirée des comics.

Cette souplesse de Boucq vient sans doute de sa capacité à alterner le dessin humoristique et le dessin réaliste. Cela se ressent dans ses dessins de presse. Et comme vous le dites, votre dessin est plus proche des comics.

Oui, avoir une signature reconnaissable représente certainement le Graal en franco-belge. Là où je trouve réellement mon plaisir, c’est dans la composition de cette double-page dont nous parlions. Le dessin reste une technique : on peut passer huit ou dix heures dessus, en revanche l’encrage apporte déjà un petit plus, mais c’est le découpage qui prime, qui permet de savoir si l’histoire sera comprise.

Je pense que la bande dessinée profite de quelques vrais metteurs en scène, parmi lesquels on peut certainement compter Boucq, Hermann, Loisel, sans oublier Vance comme je m’en suis rendu encore compte en travaillant sur le XIII l’Enquête bis. Car mettre en scène Van Hamme force un découpage en trois bandes afin de jouer la carte de l’efficacité et de la simplicité pour servir l’histoire. Si l’on essaye de sortir de ce gaufrier qui n’est pas très excitant de prime abord, par exemple pour essayer de mettre le dessin en valeur, le mécanisme se grippe et l’histoire n’est plus compréhensible. La leçon à retenir : toujours se mettre au service de l’histoire et se faire plaisir.

La première double-page du XIII L’Enquête 2e partie

Allez-vous continuer à travailler principalement sur Tango dans le futur ?

Après le tome 5, je vais me limiter à un album de Tango par an, histoire de pouvoir intercaler divers one-shots. Je suis en train d’analyser plusieurs propositions, en regardant les types de récits et de formats auxquels je ne me suis pas encore essayé.

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay

(par Charles-Louis Detournay)

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Photo en médaillon : Charles-Louis Detournay.
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XIII : © Dargaud

 
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