Qui est derrière le crash général de tous les avions du monde en vol à l’instant fatidique de 13h13 ? Comment expliquer le retour inattendu de paquebots tels le Titanic, dont le parfait état donne l’impression qu’il n’aurait jamais coulé ? Est-ce qu’un gigantesque Blue Beam Project, cachant des forces religieuses obscures et avides de pouvoir, pourrait réellement être derrière tout cela ? Ou finalement n’aurions-nous pas seulement affaire à l’émergence d’une puissance infinie, enfin prête à éradiquer une humanité qu’elle observe depuis des millénaires ?
Si de nombreuses questions restent ouvertes, Christophe Bec aimant créer le trouble dans l’esprit de ses lecteurs, offre une ouverture vers l’hypothèse de l’existence d’une force extraterrestre aussi incontrôlable qu’invisible au point que certains ressentiront un peu trop l’influence de séries comme X-Files ou de films du genre d’Independance Day. Si Bec se met effectivement à suivre cette piste (les prochains tomes nous le diront), l’originalité de cette série risque bien de s’atténuer et notre plaisir de lecture par la même occasion.
Mais pour le moment, notre déception reste superficielle, car Prométhée continue à être aussi agréable qu’attrayante à lire, largement aidée par des planches sublimes au découpage incisif, mais juste. Un dessin dont le réalisme s’avère de plus en plus... photographique.
Cependant, connaissant le talent de scénariste comme de dessinateur de Christophe Bec, on continue de croire en un avenir prometteur pour cette série. Vivement le troisième tome qui rejoigne nos espérances.
(par Olivier Wurlod)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion