Zed rêve de devenir dompteur de dragons quand pour d’autre c’est dresseur de pokémons. Et c’est tant mieux, car le bestiaire du monde de Dracomancia, peuplé de créatures diverses est dominé par de fabuleux dragons. Mais seuls ceux qui savent manipuler les orbes, qui flottent dans l’air de Dracomancia, peuvent prétendre à ce statut envié de dompteur. Sauf que le destin de Zed va se trouver chamboulé par sa rencontre avec Syrup, un mignon dragon amnésique. Le début d’une grande aventure pour notre jeune héros.
On l’aura compris, ce Puzzle & Dragons Z fleure bon Pokémon, notamment du fait de ses affrontements effectués par l’intermédiaire de créatures merveilleuses. D’autant que comme son illustre ainé, ce manga s’avère un produit dérivé d’un jeu vidéo très populaire au Japon, mais inconnu chez nous.
Et le titre propose une galerie des personnages rigolos et sympathiques, une action efficace et dynamique avec de vrais moments de bravoure, le tout servi par un dessin rond de bonne facture. Surtout, les créatures se multiplient dès le début de l’intrigue : l’équipe de Zed s’étoffe rapidement d’une pléiade de petits dragons particulièrement mignons.
Reste que le système du jeu d’origine se révèle parfois pesant, les orbes et autres morceaux de puzzle parasitant un peu de déroulement de l’action. Et comme l’univers de référence échappe nécessairement au jeune lecteur, cible première du titre, celui-ci risque peut-être de se perdre en route. Même si l’on peut faire confiance aux plus petits pour aller à l’essentiel : testé à domicile, Puzzle & Dragons Z fut littéralement dévoré, toutes les considérations touchant au jeu vidéo passant allègrement par pertes et profits. Avec la suite immédiatement demandée sitôt le volume achevé : un bon signe.
(par Aurélien Pigeat)
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