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Quai des Bulles 2011 : Brüno décroche le grand prix.

Par Nicolas Anspach le 2 novembre 2011                      Lien  
L’un des temps forts de la 31e édition de Quai des Bulles, le festival de la BD de Saint-Malo, fut la cérémonie de remise des prix à l’hôtel Univers samedi dernier. Le jury a distingué {{Florent Silloray}} et {{Brüno}}. Retour sur l’événement en images.

Pour la troisième année consécutive, la cérémonie de remise des prix du Festival « Quai des Bulles » était animée par le scénariste Kris et le dessinateur Zanzim. Le scénariste breton a fait son entrée déguisé en « Don Quichotte du Maine et Loire » et s’est présenté à la foule comme un « conseiller en utopies irréalisables ». Kris a alors proclamé un discours hilarant et loufoque où il a égrené les grand temps forts de l’année BD, ainsi que ses polémiques actuelles, avant d’accueillir la belle sirène « Mademoiselle Zanzima » sous les hourras de public.

Arnaud Malherbe et Vincent Perriot, les lauréats de l’année précédente pour Belleville Story, ont remis le prix coup de cœur à Florent Silloray pour « Le Carnet de Roger » paru aux éditions Sarbacane. Il a adapté le carnet tenu par son grand-père durant la Seconde Guerre mondiale alors qu’il était déporté dans un camp de travail allemand.

Quai des Bulles 2011 : Brüno décroche le grand prix.
Vincent Perriot et Arnaud Malherbe, les lauréats du prix précédent, entourent Florent Silloray.
(c) Nicolas Anspach

Le Grand Prix « Quai des Bulles », le prix de l’affiche, a été décerné à Brüno, le dessinateur de Atar Gull, de Biotope, de Commando colonial et de bien d’autres récits. Le style élégant, synthétique et fluide de l’auteur n’est pas sans évoquer la Ligne claire. Un rapprochement que ne dénie pas le dessinateur qui voit dans son trait un mélange de ses influences de bande dessinée franco-belge classique (Hergé et Morris) avec la veine expressionniste des Argentins José Muñoz et Alberto Breccia. En 2009, Brüno nous confiait vouloir faire passer la fluidité de sa narration avant toute esbroufe graphique.

La sirène "Sanzima" tente de séduire le lauréat !

Avec ce grand prix, le jury de « Quai des Bulles » a choisi l’audace, et met ainsi en avant un auteur talentueux encore méconnu du grand public.

La sirène Zanzima et le Don Quichotte du Maine et Loire

(par Nicolas Anspach)

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Photos : (c) Nicolas Anspach

 
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10 Messages :
  • C’est toujours autant le Gag dans une ambiance popu sympa, la BD. Normal, c’est la bédé.
    Félicitations à Brüno, qui ne le mérite pas plus qu’un autre, mais il faut bien un glandu chaque année.

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  • La remise de prix à l’air ridicule. Est ce indispensable ? Ahhhh ben oui, ils font des p’tits dessins pour les p’tits enfants. C’est pas sérieux tout ça, faites rentrer les clowns !!! Affligeant !

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    • Répondu par david chauvel le 2 novembre 2011 à  13:18 :

      De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
      La remise des prix était hilarante, Zanzima était parfaite, le texte de Kris très fin, sa chanson sur l’espace inter-iconique inoubliable. Un grand moment !!

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      • Répondu par Dol le 2 novembre 2011 à  15:55 :

        C’est vrai qu’une chanson sur l’espace inter-iconique, je regrette de ne pas l’avoir entendu.

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      • Répondu le 2 novembre 2011 à  20:23 :

        Ce que j’aurais aimé voir, en plus, c’est la tête de Brüno dans le train du retour, affublé de son "grand"( c’est le moins que l’on puisse dire !) prix, ansi que celles des passagers qui pour la plupart ne revenaient pas de quai des bulles !!! :))

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    • Répondu le 2 novembre 2011 à  13:52 :

      Libre à vous de préférer les remises de prix ampoulées d’angouleme ou de plein de petits festivals. C’est tellement plus valorisant pour les petits égos de tout le monde...
      Il faut peut-être rappeler l’historique du prix bonnet d’ane (ce qui permet aussi de comprendre le nom de ce prix) : il y a trente ans, deux années de suite, Michel Pichon s’est rentrouvé au chomage technique de dédicace malouine pour cause de bouquins non arrivés (voire non commandés). Il a donc été décidé de lui remettre alors un bonnet d’ane pour que sa présence à St Malo aie encore un sens. Peut-être y avait-il plus d’humour à cette époque ? En tout cas, il n’y avait pas les tribunes libres du net pour que les grincheux s’y expriment.

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    • Répondu par rigolus le 2 novembre 2011 à  15:28 :

      Ridicule ? Pour une fois qu’on n’a pas une remise de prix guindée. Monsieur le Tristus, mangez, bougez, bai..., riez ... La mort arrivera bien assez vite pour que vous fassiez la tronche ad vitam aeternam. Personnellement, ces images me réjouissent.

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      • Répondu par Bakounine le 2 novembre 2011 à  19:27 :

        Moi, je veux bien rire de bon cœur si c’est drôle mais rire quand c’est pitoyable, c’est pas gentil.

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        • Répondu le 2 novembre 2011 à  20:17 :

          Étiez-vous là ? Si non, de quel droit vous exprimez-vous ? Si oui, tout le monde n’a pas le même sens de l’humour, êtes-vous sûr d’avoir le monopole du bon goût ?(ou du mauvais ?)

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  • Quai des Bulles 2011 : Brüno décroche le grand prix.
    2 novembre 2011 14:24, par Jérome

    En 2009, Brüno nous confiait vouloir faire passer la fluidité de sa narration avant toute esbroufe graphique.

    Est-ce vraiment un choix ? Pour faire de l’esbroufe graphique, il faut encore en avoir la capacité.

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