Soichiro Yamamoto poursuit sur la formule qu’il a lancée, c’est-à-dire : un chapitre = une histoire = une « taquinerie ». Soit une dizaine de petites histoires par tome tournant autour d’un unique concept, et peu de personnages secondaires, réduits au strict nécessaire.
En fin de compte, cette série s’apparente à Bip Bip et Coyote, soit à un comique de répétition, avec toujours le même duo, toujours la même situation, dont la chute ne varie jamais : le pauvre Nishikata se faisant inlassablement avoir par l’espiègle Takagi, bien plus maline et psychologue que son camarade.
Dans cette nouvelle fournée d’épisodes, nous retrouvons le duo en classe, sur le chemin de l’école, et même en vacances. Deviner leurs notes, attendre que la pluie cesse, se lancer des défis lorsqu’ils font le ménage ou lorsqu’ils se baladent dans le parc, voire même pour savoir qui est le plus chatouilleux.
Des choses simples, souvent liées à l’enfance, avec une pointe de romance pas encore assumée en raison du jeune âge des protagonistes. Il faut cependant apprécier la structure victime/bourreau, même si l’ensemble reste mignon et innocent, illustrant les taquineries entre garçon et fille, où ici la fille sort toujours victorieuse !
(par Guillaume Boutet)
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Quand Takagi me taquine T2 & T3. Par Soichiro Yamamoto. Traduction Thibaud Desbief. nobi nobi, collection "Shônen". Sortie le 6 novembre 2019 & le 8 janvier 2020. 160 pages. 7,20 euros.
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La chronique du tome 1