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Que vaut « Astérix et la Transitalique », le troisième Astérix de Ferri et Conrad ?

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 20 octobre 2017                      Lien  
L’album est officiellement sorti hier à l’occasion d’une grande fête de lancement sous les colonnes de l’ancienne gare de Passy-La Muette devenu un restaurant privatisé pour l’occasion. ActuaBD était là.

Il faut qu’on en sorte de l’éternel couinement qui survient à la sortie d’un nouvel Astérix. René Goscinny ironisait déjà à la sortie du 10e album (on en est au 37) à propos des critiques de l’époque qui disaient qu’il « baissait » par rapport aux précédents. Le paradoxe, c’est que cette série qui baisse depuis près de cinquante ans n’a jamais cessé de gagner de nouveaux publics. Plus de 370 millions depuis sa création en 1959, le gros de ce chiffre (qui a dit gros ?) ayant été effectué après la disparition de Goscinny il y a 40 ans.

Que vaut « Astérix et la Transitalique », le troisième Astérix de Ferri et Conrad ?
Devant l’ancienne gare de Passy-La Muette hier, à Paris : le char en grandeur nature d’Obélix dans "Astérix et la Transitalique"
Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Mais oublions ces chiffres un instant, oublions le « phénomène de société » . Oublions même les albums de Goscinny tout géniaux qu’ils soient, oublions un instant aussi Albert Uderzo et son fabuleux dessin qui sont et qui resteront des références (leurs noms figurent et pas qu’un peu sur les albums) et abordons ce nouvel Astérix avec un œil neuf.

Le titre d’abord. Chacun en fait l’expérience : on butte sur ce titre. On en fera vite un « Astérix et la Transatlantique ». Mais bon, depuis Le Bouclier arverne, on sait que l’on s’accommode facilement des titres bizarres.

Dans le nouvel album, la caractérisation des personnages est de plus en plus prise en mains par Didier Conrad.
© Jean-Yves Ferri, Didier Conrad, René Goscinny, Albert Uderzo et les éditions Albert-René.

Vitesse de croisière

Dans tout l’album, un condiment, le Garum Lupus, une sorte de Nuoc-mâm romain, est mis en avant. Les auteurs en ont reçu une petite bouteille hier soir.

La question fondamentale est : Est-ce un bon album ? Définitivement oui. Meilleur que les deux précédents ? Oui. Parce que Jean-Yves Ferri a simplifié sa trame : il s’agit d’une course de chars à travers l’Italie avec une récurrence de divers « effets Astérix » : la représentation d’une grande diversité de peuples barbares et italiques, un jeu assez jouissif sur les patronymes, des jeux de mots extrêmement bien amenés, et un rythme trépidant dans un scénario bonhomme, marqué par une observation critique mais toujours bienveillante. Ferri s’est approprié Astérix, il est désormais au point.

Idem pour Didier Conrad. On le sentait bien engoncé dans le costume grand luxe et sur mesure d’Albert Uderzo. Il dessine Astérix avec une pupille trop grande et les proportions d’Obélix sont parfois problématiques. Il n’a pas la clarté d’Uderzo capable, selon le mot de Goscinny, de dessiner clairement « un combat de poulpes dans de la gelée de groseilles ». Mais l’apport nouveau de cet album, c’est que l’on entre pour la première fois dans du « pur Conrad ». On sent un dessinateur qui s’amuse dans le dessin des physionomies, des détails, des architectures, à faire l’équilibriste entre un certain réalisme dans les décors et le grotesque des personnages. C’est de plus en plus du Conrad et de moins en moins du Uderzo, sans que cela soit un seul instant choquant.

Cela donne au final un album que l’on lit avec plaisir, sans prétention au chef d’œuvre, mais qui ravira petits et grands. C’est l’essentiel, non ?

Au lancement du nouvel album hier soir, Didier Conrad, Céleste Surugue (Ed. Albert-René), Jean-Yves Ferri et Isabelle Magnac (Hachette Livres)
Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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Code EAN : 9782864973270

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24 Messages :
  • Enfin un article qui pose la seule question qui intéresse les lecteurs !

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  • "Il dessine Astérix avec une pupille trop grande"

    Vous aussi, vous avez remarqué ce petit détail qui fait qu’Astérix n’a pas la même incarnation.

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  • Très franchement, j’avais beaucoup aimé « Le Papyrus de César » dans lequel Ferri nous proposait une histoire solide et drôle, que Conrad parvenait à illustrer avec virtuosité, dans un style très respectueux de celui d’Uderzo.
    Aujourd’hui, la déception n’en est que plus grande devant ce nouvel opus : sans aucun enjeu scénaristique véritable, sans rythme efficace et sans aucun nouveau personnage convaincant, « Astérix et la Transitalique » est finalement un « Tour d’Italie » fort laborieux et ennuyeux à lire…
    Sans doute ne suffit-il pas d’aligner des jeux de mots plus ou moins parachutés, ni de pomper "Plein Gaz" de Tif et Tondu, ou "La Grande Course", avec Tony Curtis et Jack Lemmon, pour réincarner Astérix et Obélix, dont les clones semblent ici étrangement absents et désoeuvrés…
    De son côté, le dessin du talentueux Conrad, très convaincant dans « Les Pictes » et « Le Papyrus de César », paraît se déliter et se relâcher, particulièrement dans la représentation de nouveaux personnages évoquant « Bob Marone » ou « Les Innommables », mais cadrant mal avec l’univers graphique d’Uderzo.
    Ce dernier excellait dans la clarté et la lisibilité, là où les compositions de Conrad sont souvent confuses et brouillonnes. Au passage, on peut également regretter la couverture, visiblement bâclée et sans doute la plus laide de toute la série.
    Mais il y a encore plus grave ! A notre avis, cet album peu inspiré louche dangereusement vers « Trans-Amazonie », le second tome des aventures d’El Spectro, de Rodier et Antoine (Le Lombard- 2013) dont il reprend sans vergogne plusieurs thèmes importants (course automobile prétexte à découverte touristique, bagarres lors de haltes dans les auberges locales, concurrent masqué et déloyal, présence de femmes parmi les compétiteurs, etc…), auxquels Rodier et Antoine insufflaient beaucoup de vie, d’humour et de dynamisme.
    « Astérix et la Transitalique », un album pour rien, qui risque bien de n’être qu’un (mauvais) coup commercial et médiatique…

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    • Répondu le 22 octobre 2017 à  23:32 :

      Avant "Trans-Amazonie", il y a déjà eu des scénarios semblables. À commencer par Jules Verne et son Tour du Monde en 80 Jours. Et dans les années 60, le cinéma nous a donné The Great Race de Blake Edwards qui inspira les Fous du Volant de Hanna et Barbera, puis Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines de Ken Anakin et Jack Davies. Ce schéma d’histoire, on le connaît par cœur et la chute à la Scoubidou où le méchant masqué est là au départ du récit, c’est juste ringard !
      Je comprends pourquoi il ne faut pas parler scénario avant la sortie d’un nouvel opus d’Astérix, tout simplement parce qu’il n’y a pas d’innovation scénaristique. Nous sommes aux antipodes de l’ingéniosité de Goscinny. Ce n’es tpas ingénieux, c’est faible. Seulement une vaste arnaque commericale !

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    • Répondu par casteiltort le 29 novembre 2017 à  13:27 :

      Tout a fait d’accord avec toi, scénario et aventure faibles.
      Tout est pretexte a des jeux de mots faciles, exemple dès que j’ai lu le nom des "Cimbres" jai compris que ce n’était que pour faire des jeux de mots avec Timbres.
      Franchement je lis et re-relit les anciens albums autant les nouveaux une seule fois suffit (largement).

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  • Pas question,même un instant,d’oublier Uderzo,l’immense ,le colossal Albert qui a suffisamment donné dans l’effacement,déjà du temps de Goscinny où il n’était considéré que,comme simple exécutant ;et pire ensuite quand on n’a cessé de lui reprocher de continuer,seul,la série dont il était le cocréateur et forcément un moteur,alors qu’il ne s’en est finalement pas si mal tiré,globalement.Goscinny aussi a eu quelques passages à vide.

    Oui,le dernier album d’Astérix dessiné par Albert était un peu raté, une flèche à côté de la cible,pourtant il y avait une belle idée,une intention,qui aurait dû nous réjouir,nous, les inconditionnels de la BD.Mais si les gaulois chers à l’auteur ,vieillissant ,étaient toujours parfaits pour défendre les couleurs du franco-belge,hélas Mickey ,Schwarzenegger et Goldorak n’étaient plus tout à fait pertinents pour incarner aujourd’hui les emblèmes des comics et des mangas ,à l’assaut pour rire de nos contrées.Il aurait fallu aussi jouer sur les codes visuels de chaque genre,les opposer .Sûr qu’un Uderzo plus jeune aurait fait merveille avec un tel sujet.

    Bon ,oui,d’accord,Conrad fait moins bien du Uderzo qu’Uderzo lui-même,c’est entendu ;ce caméléon du crayon qui est lui aussi un champion,il l’a prouvé 100 fois,pioche encore un peu.Il semble perdre son naturel,son élan,sa fluidité:pourtant quel dessineux !

    Ici côté compo il est à la ramasse,sans imagination,il récite,la couleur qui écrase tout n’arrange rien,surtout pas l’encrage,qui se cherche encore.
    Surtout,Uderzo,sur Astérix,est un "théâtreux" ,au service des dialogues,quand Conrad tire plus volontiers vers la mise en scène cinéma.Pas toujours une bonne idée de modernisation.

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    • Répondu par La plume occulte le 25 octobre 2017 à  00:28 :

      "Pas toujours une bonne idée de modernisation" quand c’est raté.Parce qu’il faudra malgré tout en passer par là l’actualisation de la narration,mais subtilement.

      Chose curieuse d’ailleurs ces ratés de la part d’un dessinateur du calibre de Conrad.Le trac peut être devant de tels monuments (Uderzo et Astérix),ou alors les scénars au découpage - trop ?- dessiné de Ferri qui lui coupent les ailes ?
      Non, c’est difficile à croire.

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  • C’est quoi ce scénario convenu où on devine déjà la fin à la troisième page ?

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    • Répondu par Francis le 23 octobre 2017 à  07:33 :

      Alors je vais aller à l’encontre de beaucoup, je trouve, et visiblement pas le seul, l’album très bon, tant au niveau du dessin que du scénario... c’est une belle aventure d’Astérix.
      Maintenant, ce qui m’énerve ceux sont tous les aigris qui ne jurent que par comparaison avec Albert et René... ouvrez les yeux, il s’agit de nouveaux auteurs, ouvrez votre esprit, vous ne pourrez jamais appréhender un nouvel Astérix aujourd’hui comme vous avez pu les appréhender quand vous aviez 10 ans il ya 30, 40 ou 50 ans... vous avez mûri, vous appréhendez les choses différemment... mettez vous à la place des enfants d’aujourd’hui pour lire ce genre d’album sinon vous chercherez toujours à faire des comparaisons avec autre chose qui est dans vos souvenirs, votre époque...
      Je précise que j’adore le travail de René et d’Albert sur leurs séries respectives, j’adore ce qu’ils ont fait pour la BD de manière générale, mais quand je lis ce nouvel album, je ne pense pas à cela.
      Outre les comparaisons, les gens font tout un pataquès sur le fait que la trame est simple : pour rappel Astérix est avant tout, et cela a toujours été, destiné aux enfants d’abord... ah oui aussi, il manque les deux pages de présentation au début, oulàlà le drame...
      Cessons un peu d’être trop dans la caricature gauloise et de râler à tout va et de bouder notre plaisir.
      Maintenant, ceux qui veulent rester dans la période Goscinny-Uderzo, arrêter de lire Astérix je dirais... ou alors laisser les auteurs reprendre et s’approprier la série sans tirer à boulets rouges constamment (Goscinny a bien repris Lucky Luke, Franquin lui Spirou, ...)

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      • Répondu le 23 octobre 2017 à  10:20 :

        Comme c’est d’abord pour les enfants, le synopsis peut être simpliste. C’est quoi ce laxisme ? Je suis désolé, les récits de Goscinny étaient simples mais jamais simplistes.

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    • Répondu par Jean-Michel le 23 octobre 2017 à  18:36 :

      A la fin à la troisième page ? Vous n’êtes pas très malin. Moi, sans ouvrir l’album je sais que ça va finir par un banquet.

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      • Répondu le 24 octobre 2017 à  13:01 :

        Le fameux banquet en conclusion… quel scénariste génial ce Goscinny !

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        • Répondu le 24 octobre 2017 à  21:19 :

          Je parie que le prochain Lucky Luke finira par une vue de LL qui part dans le soleil couchant en chantant.

          En revanche je ne parie pas qu’il chantera Papayou, papayou, papayou, papayoulélé...

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          • Répondu le 24 octobre 2017 à  23:23 :

            La vérité, c’est qu’on devine page qui se cache sous le masque du méchant sur la couverture. Franchement, c’est médiocre.

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        • Répondu par toufik le 9 novembre 2017 à  21:18 :

          ressemble aux précédents titres
          Cela m’a fait plaisir de retrouver les personnages , la potion magique etc " mais j’ai trouve l’histoire trop courte et la fin un peu fade.

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  • déçu par le dessin une fois de plus
    23 octobre 2017 16:25, par virgil

    Je suis déçu depuis la reprise d’asterix, je trouve le style d’Uderzo tellement parfait que je ne comprend pas qu’ils n’aient pas trouvé un dessinateur qui fasse copie conforme au style du maître. Le trait est moins léché, plus élancé et moins précis. Certains personnages sont à peine ressemblants : Bonemine, la femme d’Agecanonix depuis les pictes et dans le dernier album, César héite d’une nouvelle tête (et on perd largement au change). Je suis certain que Didier Conrad pourrait plus s’appliquer et se rapprocher du style d’Uderzo en oubliant son style personnel. Un grand dommage et une grosse perte.

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    • Répondu le 23 octobre 2017 à  17:43 :

      Réfléchissez deux secondes. Ce que vous dites est tout simplement absurde : demander à un individu de devenir le clone d’un autre. Ça n’a aucun sens. Si ça avait été le contraire, admettons. On aurait demandé à Uderzo de dessiner comme Conrad. Uderzo aurait fait du moins bon Conrad aussi. L’idiotie, c’est de vouloir continuer Astérix. L’argent et la gloriole font vraiment faire n’importe quoi aux gens.

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  • Comme beaucoup je suppose, j’ai fait mon deuil d’Astérix. de celui d’Albert Uderzo je veux dire. En deux fois, dont la 1ère il y a 40 ans. Je ne peux pas m’empêcher pour autant de jouer au jeu des différences et ressemblances entre ce nouveau Astérix et l’ancien (le vrai). Oui la pupille de Conrad m’avait tapé dans l’oeil, etc... Il faut dire que le choix des ayants-droits/éditeur a été de continué la série "à la manière de". De cloner Astérix pour reprendre l’expression d’un des contributeurs. Mauvais choix à mon sens. Même la reprise de Blake et Mortimer laisse plus de liberté au dessinateur.
    Sur cet album, je suis déçu. Au-delà de l’histoire, des dialogues sans profondeur, le trait m’a déçu : mise en page confuse, planches saturées, cases pas toujours lisibles, etc...
    Un seul conseil aux auteurs, soyez vous-mêmes. Assumez votre univers, jusque - pourquoi pas - à la façon de ces valérian qui paraissent avec la bénédiction de Mézières et Christin et qui ne sont "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre [BD]" comme aurait pu dire le poète.

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    • Répondu par kyle william le 26 octobre 2017 à  13:03 :

      Il y a donc vraiment des fans d’Astérix qui se lamentent sur le choix de Conrad ? Par curiosité, qui auriez-vous préféré à la place ? Et que devraient dire alors les bien moins servis fans de Lucky Luke, de Blake et Mortimer etc ?

      C’est aux éditeurs qu’il faudrait conseiller d’essayer de faire connaître de nouveaux personnages plutôt que de concentrer toute leur force de frappe commerciale sur la relance de vieilles "franchises"…
      les auteurs, eux n’en peuvent mais, tant il est difficile de vivre de la BD. Pensons à cette génération talentueuse qui devait "changer" la BD et qui se retrouve à reprendre Astérix, Lucky Luke ou Tif et Tondu…

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      • Répondu par Langlois le 31 octobre 2017 à  19:00 :

        C’est à mon sens le vrai sujet. Quel dommage de voir un Ferri, qui nous avait tant rire avec son "de Gaulle à la plage" consacrer autant de son temps à ce "à la manière de...". Il est vrai que la tâche est plus lucrative. La plupart des éditeurs n’aiment pas le risque, hélas : plutôt que d’aider de nouveaux talents à créer leur propre univers, ils préfèrent les diriger - eux et d’autres professionnels plus aguerris, comme ici - vers des reprises au public tout trouvé (mais vieillissant...).Pourvu que ça dure, comme disait Madame Bonaparte mère !

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        • Répondu le 1er novembre 2017 à  19:31 :

          Dans un monde où seule la financiarisation compte, ça peut durer encore longtemps.

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  • Trans-italique ou trans-minuscule ?
    24 octobre 2017 19:57, par Langlois

    Tant pis, cher Didier, je vais couiner. Donc j’ai vu ( les grosses piles de loin), j’ai lu (très vite, tant l’affaire est prévisible ) et je n’ai pas été convaincu (désolé de ne pas être d’accord avec mes amis journalistes). Allez, pas grave, le succès est assuré par le marketing et les médias qui suivent. Rendez-vous donc dans deux ou trois ans : ça fera l’événement comme d’hab.

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  • Aujourd’hui, J’ai essayé de lire "Astérix et la Transitalique" et comme pour "les Pictes" (entre les deux, je n’ai même pas été tenté d’ouvrir "le papyrus de César"), l’album m’est très vite tombé des mains. Je n’accroche pas au dessin. Pour moi, Conrad est un dessinateur qui fait du gros nez alors que Uderzo est un dessinateur réaliste qui fait du gros nez. C’est ça que j’aime dans son dessin. Longue vie malgré tout à Conrad et Ferri.
    Au fait quelqu’un sait-il pourquoi il n’y a plus la carte de Gaule avec le village d’irréductibles Gaulois ?

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