L’émission se déroulant dans l’île de Tortuga, lieu paradisiaque où s’est déroulée l’émission de télé-réalité réunissant le must des top models, s’est rapidement soldée par un échec cuisant : la production ignorait que l’ensemble de l’île est en fait un gigantesque laboratoire expérimental dont le projet "Kodoku" consistait à créer la plus destructrice des créatures vivantes...
Il aura fallu patienter quatre tomes pour que le puzzle de Resident Evil Heavenly Island se mette en place. Ce concept du "Kodoku" vaut réellement le détour. Sauf qu’en dehors de ce prérequis, la lassitude s’installe vite à cause d’une trame tirée en longueur... et par les cheveux : des pin-up qui se baladent en petite tenue, pourchassées par des monstres... Mon dieu, quelle originalité !
Même la qualité graphique, jusqu’ici un point fort, est en nette baisse de régime. Les scènes d’action sont brouillonnes, ne laissant rien de mémorable, en raison sans doute d’un manque de fantaisie chez les protagonistes.
Rarement le trait de Naoki Serizawa nous a paru aussi rudimentaire. Il faut dire aussi que la majorité des scènes de cet album se déroule dans la pénombre. Espérons que la suite redresse la barre !
(par Marc Vandermeer)
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Resident Evil Heavenly Island T4. Scénariste : Capcom. Dessinateur : Naoki Serizawa. Éditeur : Kurokawa. Traduction : Xavière Daumarie. 160 pages. Sortie : le 6 juillet 2017. Prix : 7,65 euros.
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