Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attelage tient bon. Les gags restent cohérents avec le reste de la série et le talent de gagman de De Groot ne fait jamais défaut.
Entre le Shérif de Nottingham et le bandit de grands chemins Robin, c’est la franche camaraderie sans que ce soit jamais vulgaire, ni ennuyeux. Certes, la femme du Shérif Cunégonde est l’archétype de la femme-dragon pas vraiment encline à complaire aux féministes ; mais c’est un cliché anodin qui se destine surtout à mettre en relief les aléas du couple. Pour le reste, la galerie des personnages – chevalier teutonique, collecteur d’impôts, sorcière, etc.- mêlent harmonieusement des références historiques en toc avec des éléments plus modernes.
Bob De Groot a eu raison de déboucher le champagne en découvrant le dessin de Diaz. Il est en effet parfaitement fidèle à la création de Turk. Borecki, venu en soutien, est au diapason. On aimerait que certaines autres reprises de personnages existants aient cette qualité…
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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