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Rosalinde contre-attaque (sévère) - Par Thomas Cadène - KSTЯ

Par Charles-Louis Detournay le 19 septembre 2008                      Lien  
Rosalinde, une vieille espionne, reprend du service lorsque des aliens attaquent la Terre. Libérée, la planète la porte au pinacle, mais la suite est moins simple à gérer : comment maintenir l'ordre mondial avec décence ? Dans un style graphique tranché, on suit avec bonne humeur les délires de Thomas Cadène.

Rosalinde n’a pas d’âge… mais elle n’est plus toute jeune ! Tranquillement installée dans son jardin, elle assiste à l’invasion de la Terre par les aliens ! Ni une, ni deux, son sang ne fait qu’un tour et elle décide d’intervenir… L’occasion pour elle de retrouver une ’vieille’ connaissance et néanmoins rivale… MUCHU ! Ces deux comparses séparées par une querelle amoureuse renouent pour lutter contre l’invasion Alien.

Après une lutte acharnée, la Terre et ses habitants doivent retrouver confiance, et Rosalinde se retrouve propulsée telle une icône rock, malgré son âge avancé. Manipulée par le pouvoir, détournée par les médias, elle aura du mal à savoir quelle est vraiment sa place. Doit-elle maintenir sa confiance en Muchu, qui prône une liberté complète, ou doit-elle se plier au pouvoir, qui tente de la pousser sur une voie de garage en détournant son image ?

Rosalinde contre-attaque (sévère) - Par Thomas Cadène - KSTЯ

Grâce à une écriture beaucoup moins conceptualisée que son premier album solo, À travers moi paru chez Paquet, le dessinateur de Regards croisés fait mouche avec cette diatribe contre le pouvoir-people et les médias. Le début de l’album ressemble pourtant à une mauvaise copie d’une série Z : les aliens débarquent ; pendant une vingtaine de pages cela zigouille à toute berzingue et franchement, on hésite à poursuivre sa lecture, se demandant si Thomas Cadène détient le concept global de son album.

Mais contre attente, le thème prend forme : la naïveté de son personnage principal, invincible mais tellement parfaite qu’elle goberait une péniche avec son hélice, se heurte à la lucidité de sa compagne. La satire débute alors : le pouvoir bling-bling, les inaugurations fantoches, les coups bas et autres manœuvres politiciennes.

Servi par un dessin alerte et racé, ce récit se découpe en quelques chapitres bien sentis : drôles, acides et imprévisibles. Malgré une chute en tire-bouchon, l’album possède son rythme propre, et donne raison à l’ambition de l’éditeur : découvrir des talents.

(par Charles-Louis Detournay)

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4 Messages :
  • Après plétaure de livres tirés de blogs, voilà (à ma connaissance) la première BD provenant d’une improvisation sur un forum (café-salé), pas sûr que la cohérence soit au rendez-vous, sur CFSL, c’était foutraque et sans queue ni tête, seul le plaisir du work in progress et de la surprise en faisait l’intérêt.
    Cette façon de recruter montre bien l’esprit de KSTR, mais je ne crois pas que la bande dessinée en sorte grandie.

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  • Ted, avant d’utiliser pléthore de mots que tu ne maîtrises pas, relis toi...

    Et,au passage ,tournes ton clavier sept fois dans ta bouche avant de déverser ton fiel sur tout ce qui bouge ;

    Tu as des choses à dire sur KSTR ? grand bien te fasse , mais quel rapport avec le contenu de ce livre ?

    Tu as des choses à dire sur CaféSalé ? pareil , quel rapport avec l’objet-fini ?

    au final , tu prends l’ouvrage de T.Cadène pour pretexte, pretexte à pousser ton petit cri...
    Ouvrage que tu ,bien évidemment ,tu n’as pas lu.

    Des commentaires aussi bas-de-gamme que le tien me donne limite de la sympathie pour ce(ux) que tu conchies :o)
    Bravo.

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    • Répondu par Ted le 20 septembre 2008 à  15:11 :

      Tu as des choses à dire sur CaféSalé ? pareil , quel rapport avec l’objet-fini ?

      Je ne sais peut être pas ecrire plethore, mais tu ne sais pas lire, je le dis le rapport avec CFSL, c’est là qu’est né le livre. Les petites donneuses de leçons me font marrer.

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      • Répondu le 2 décembre 2008 à  14:52 :

        plus précisemment c’est là qu’est né le personnage... ça change tout. Le livre reprend le personnage mais, à la différence des blogs BD, il est entièrement repris, réécrit, redessiné même. Rien du dessin du café salé n’est repris dans la BD.

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