Suite à un sarcome osseux, Rin a dû être amputée d’une partie de sa jambe droite. Depuis, la lycéenne a bien du mal à retrouver le goût de vivre. Son rééducateur décide de l’emmener dans une clinique spécialisée qui abrite un club de handisport.
Sur place, elle découvre les lames, des prothèses adaptées aux sportifs, mais surtout elle assiste à leur entraînement à la course, comme des athlètes ordinaires. Fascinée, elle souhaite désormais elle aussi courir grâce aux lames.
S’inscrivant dans la ligne éditoriale engagée des éditions Akata, et après Perfect World qui explorait déjà le thème du handicap, Running Girl, publié en 2019 au Japon, s’intéresse donc au sujet spécifique du handisport. Signalons d’ailleurs le partenariat de l’éditeur avec la Fédération Française Handisport : Jusqu’au 30 septembre, Akata reversa 5% du prix sur chaque tome 1 vendu.
Nous y retrouvons tous les éléments du récit sportif classique : la promesse de compétition, l’apprentissage des bases, le premier rival et évidemment le dépassement de soi. Un déroulement standard pour un contexte qui l’est un peu moins.
Les explications techniques sur les prothèses occupent en effet une bonne place, mais Narumi Shigematsu prend tout de même le temps de s’intéresser aux états d’âme de son héroïne, à travers une histoire simple et directe.
En se concentrant sur l’aspect sportif et les efforts pour apprendre à courir avec une lame, le récit se veut positif et optimiste, laissant rapidement de côté les aspects dépressifs. Bref un manga sportif tout aussi original que respectueux des règles du genre.
(par Guillaume Boutet)
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