Quatre ans et quatre tomes après notre dernière chronique, nous pourrions écrire exactement la même chose : « Les dialogues et les expressions manquent de conviction, et l’ensemble ne fonctionne qu’à moitié... À l’image de cette séquelle, qui repose essentiellement sur la sympathie du lecteur pour l’univers et les personnages créés par Kurumada. »
Concernant les intrigues, pas beaucoup de progression : Suikyô de la Coupe a finalement été vaincu par Dohko de la Balance, un long teasing a été lancé sur le treizième Gold Saint mystère, Ophiuchus, et le fil de la progression des Douze Maisons s’est poursuivi avec comme destination la maison d’Ophiuchus, située entre celles du Scorpion et du Sagittaire.
En dehors de cela, le mangaka continue donc de nous gratifier d’un remake de grande envergure de son célèbre arc narratif des « Douze Maisons », avec une nouvelle « génération » de Gold Saints qui frôle par moment la parodie. En particulier Deathtoll, le Gold Saint du Cancer, devenu une boule humaine rebondissante après avoir été écrabouillé...
Ce nouveau tome est structuré à l’identique du précédent, renforçant le sentiment de formule poussée jusqu’à l’indigestion : teasing d’Ophiuchus et deux combats type remake contre des Gold Saints.
Sur Ophiuchus, nous avons droit à deux flashbacks le montrant guérir deux futurs Gold Saints grâce à son sang. Et à force d’avoir donné son sang à tant de Saints, il y a laissé la vie. Du fait de ce lien, de nombreux Gold Saints se sentent ainsi plus loyal à Ophiuchus qu’à Athéna !
Les deux Gold Saints de ces flashbacks sont ceux mis en scène dans le tome. Le Scorpion qu’affronte Shiryu sur le schéma bien connu des quinze étoiles finit sur le point secret qui stoppe le poison. Plus intéressant : Shiryu a droit à un power-up : une gemme qu’acquiert son dragon tatoué dans le dos ! Pour l’autre, il s’agit du Sagittaire qu’affronte Hyoga. Dans les deux cas, le mangaka nous propose des humains au corps très spécial : invisible et centaure !
Toujours aussi circonspects, nous attendrons une nouvelle fois la suite pour savoir si cette improbable séquelle mène bien quelque part...
(par Guillaume Boutet)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Saint Seiya Next Dimension T11. Par Masami Kurumada. Traduction Arnaud Takahashi. Panini Manga. Sortie le 12 septembre 2018. 144 pages. 8,99 euros.
Commander ce livre chez Amazon ou à la FNAC
Concernant Saint Seiya Next Dimension :
lire la chronique du tome 7
Concernant Saint Seiya :
lire la chronique du tome 2 de l’édition deluxe
lire la chronique du tome 3 de l’édition deluxe
lire la chronique du tome 11 de l’édition deluxe
Concernant Saint Seiya : Saintia Shô :
lire la chronique du tome 1
lire la chronique du tome 2
lire la chronique du tome 9
Concernant Saint Seiya Episode G :
lire la chronique du tome 8
lire la chronique du tome 10
Concernant Saint Seiya : The Lost Canvas :
lire la chronique du tome 2
lire la chronique du tome 10
lire la chronique des tomes 24 & 25
Concernant Saint Seiya : The Lost Canvas Chronicles :
lire la chronique des tomes 1 & 2
lire la chronique du tome 5
lire la chronique du tome 10