Saint Seiya : Saintia Shô T2 - Par Chimaki Kuori - Kurokawa

Dans cette nouvelle série de l’univers de Saint Seiya, nous suivons les aventures de la jeune Shôko qui prennent place au tout début de la saga, alors que le légendaire Tournoi Galactique n’a pas encore débuté, les héros classiques n’étant pas encore rassemblés.

Les Saintias constituent un ordre secret de Saints, composé exclusivement de femmes, et qui forme une garde rapprochée d’Athéna. Cette dernière va en avoir bien besoin avec le retour d’Eris, qui compte profiter de l’état de faiblesse de Saori, pas encore totalement éveillée, pour semer ses graines de discorde et plonger le monde dans la destruction.

© 2013 Chimaki Kuori / Akita Shoten / Kurokawa

Shôko devait à l’origine devenir le nouvel hôte d’Eris, mais sa sœur Kyôko s’est interposée et a offert son corps à la déesse malfaisante. C’est dans le but de sauver sa sœur que notre héroïne désire rejoindre les rangs des Saintia en portant l’armure dont elle a hérité, celle du Petit Cheval.

Shôko se rend ainsi au Mont Togakushi pour suivre l’entraînement légendaire des Saints auprès d’un maître, une étrange femme qui semble privée de tous ses sens. Cette dernière a déjà deux apprentis, et bon gré mal gré, Shôko, se joint à eux.

Pendant ce temps, le camp ennemi ne reste pas à attendre et commence à répandre ses germes de la discorde à travers le monde. Parmi les personnes infectées, nous trouvons Shôko, sensible par nature à la discorde. Une épreuve décisive qu’elle doit surmonter, autour de ses motivations et de ses désirs, pour espérer devenir capable de résister au mal et le combattre …

Ce second tome déploie tranquillement mais efficacement son récit. La phase d’entraînement, figure incontournable du genre, offre quelques surprises et ne se perd pas en longueurs. Ainsi, dès la fin du tome, nous avons droit à l’assaut d’un des lieutenants d’Eris, dont se charge Mii du Dauphin.

Le combat mêle habilement pure épreuve de pouvoir et conflit moral, avec un invité-surprise qui amusera assurément les amateurs de la saga. Chimaki Kuori se montre très à l’aise dans la narration shônen [1], offrant de bien belles planches et dessins d’armures qui n’ont rien à envier à d’autres titres de la saga.

Notons également qu’un double poster couleur de toute beauté accompagne ce tome, démontrant que la mangaka a parfaitement assimilé l’esprit de la saga.

Une lecture agréable, qui se rapproche, dans le graphisme et dans l’ambiance, du Lost Canvas de Shiori Teshirogi, avec tous les ingrédients de Saint Seiya déployés dans un récit frais, regorgeant de vitalité... et d’esprit du cosmos !

© 2013 Chimaki Kuori / Akita Shoten / Kurokawa