BD d’Asie

Saint Seiya - The lost canvas : T2 - Par Masami Kurumada et Shiori Teshirogi - Kurokawa

Par Thomas Berthelon le 12 juillet 2008                      Lien  
Une énième déclinaison des Chevaliers du Zodiaque ? Certes, mais délicate, lumineuse, et surtout beaucoup plus prenante ! 200 ans avant la série classique, suivez les ancêtres des héros diffusés dans le Club Dorothée dans leur lutte contre le récurrent Hadès.

En Europe, au XVIIIe Siècle, le seigneur Hadès se réincarne en vue d’attaquer le Sanctuaire et les défenseurs de la déesse Athéna, suivis de ses 108 spectres. Il choisit le corps d’un jeune peintre au cœur pur, Alone, meilleur ami de Tenma, futur chevalier Pégase. La sœur d’Alone, Sasha, adoptée au Sanctuaire, n’est autre que la réincarnation d’Athéna.

Enfin une déclinaison des Chevaliers du Zodiaque loin du ridicule à tendance bourrine, avec un scénario construit, et des cases compréhensibles (la précédente déclinaison St Seiya Episode G se résumait parfois au jeu Trouvez Charlie dans cet amas de brillance, on ne parvenait plus à distinguer où était le bras ou la tête). Mais surtout, nous observons enfin de la délicatesse, des personnages solides, ainsi que l’abandon de cette sacro-sainte trame à la Kurumada (pourtant toujours auteur de la trame originale) : un chevalier surgit de nulle part, attaque les défenseurs d’Athéna, est surpris par la vigueur insoupçonnée de l’adversaire qui brûle son cosmos, guidé par une cause juste. L’assaillant repart faire son rapport, puis rebelote avec d’autres personnages.

Saint Seiya - The lost canvas : T2 - Par Masami Kurumada et Shiori Teshirogi - Kurokawa
Extrait de St Seiya - The lost canvas T1.
© Shiori Teshirogi/Kurokawa

Saint Seiya - The lost canvas est enfin une vraie BD. Les personnages nous sont présentés au compte-goutte, la narration s’attarde sur chacun d’entre eux par le biais de flashbacks. Le personnage d’Alone, bien sûr précurseur du Shun de la série animée diffusée en France, constitue l’intérêt majeur et la pierre angulaire de cette nouvelle histoire, précédent de 200 ans la série classique. Le dessin tient lui aussi la route, ce n’est ni une resucée de Candy avec ses dégradés dans les dents, ni un amas sombre incompréhensible. Ici, on ressent clairement le dessin féminin, les toges volent au vent, les compositions ne sont pas fermées, respirent grâce au blanc. St Seiya Episode G avait aussi fait forte impression lors des premiers tomes, pour vite retomber tel un chevalier fracassé baignant dans son sang. Espérons que cette nouvelle série tienne ses promesses.

(par Thomas Berthelon)

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