Après avoir suivi différents apprentissages de par le monde pour gagner leurs galons de Chevaliers, Seiya, Shiryu, Hyoga, Shun et les autres sont de retour au Japon. Héritière de la fondation Kido, la princesse Saori organise un tournoi entre les Chevaliers de Bronze pour déterminer qui sera apte à porter la fameuse armure d’or. Mais la compétition qui bat son plein est interrompue par un groupe de chevaliers renégats qui dérobent le trophée. L’armure est éparpillée. Les courageux combattants de bronze vont devoir se mettre en chasse pour venir à bout des traîtres… Inutile d’aller plus loin, vous l’avez compris, Saint Seiya reprend les archétypes du manga shonen : courage, amitié, loyauté et abnégation sans faille pour défendre la veuve et l’orphelin.
En relisant ce classique, c’est que le style graphique qui saute au visage : bien plus moderne et éclaté que le souvenir que l’animé avait pu laisser. Si, avec des yeux d’adultes, on remarque quelques incohérences de scénario [1] et quelques scènes d’une violence assez explicite, Saint Seiya reste plaisant à relire avec son lot de conspirations, de trahisons crapuleuses et surtout de retournements de situation au moment où on croyait tout espoir perdu… Et puis, combien de jeunes garçons n’ont pas trouvé une vocation d’astronome ou une passion pour la mythologie grecque dans les pages de ce manga ?
(par Morgan Di Salvia)
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[1] L’exemple le plus éloquent : 88 enfants d’un même père, cela reste difficile à avaler
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