Voici donc venue l’heure du rassemblement final des protagonistes, le temps du dernier combat. Si Samidare avait su, de volume en volume, jouer avec les codes des shonen ou seinen dits de combats, la série ne contourne pas la difficulté et propose au lecteur une bataille titanesque. Entre un adversaire monumental, des chevaliers animaux acharnés et une héroïne déchainée, l’action de ce volume témoigne d’une grande intensité.
Surtout, cet événement est l’occasion de découvrir exactement d’où viennent Animus et Anima. Ce récit des origines, paradoxalement installé dans un lointain futur, permet à la fois de comprendre la nature du "jeu" auxquels se livrent ces sortes de divinités et d’appréhender concrètement le sort que réserve à la Terre Animus, l’effet de son fameux "Biscuit Hammer" !
Si ce récit pourra en décevoir certains, en ce qu’il n’élucide pas tout, loin de là, proposant davantage une contextualisation que des explications, il s’inscrit pleinement dans la tonalité d’ensemble du manga, fondée sur ces légers écarts avec les attentes du lecteur face à une histoire dont il croit reconnaître les archétypes.
Préparons-nous au dénouement qui remettra au cœur de l’intrigue Samidare et ses motivations, car au-delà d’Animus et d’Anima, il y a l’étonnante résolution de l’héroïne : préserver la terre de la menace qui pèse sur elle pour mieux la détruire elle-même !
(par Aurélien Pigeat)
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Lire les précédentes chroniques sur Samidare : celle du tome 4, celle du tome 6 et celle du tome 8
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