Raoul Cauvin était devenu le scénariste célébré et multimillionnaire en albums vendus, pilier des éditions Dupuis. Berck avait trouvé, après Strapontin, le taximan inventé par Goscinny, un nouveau souffle avec cette série chez Spirou. Mais si elle apporte quelques bons moments, elle arrive assez peu à s’imposer face aux autres créations de Raoul comme Les Tuniques bleues ou i><Cédric.
La transmission du dessinateur –Berck passa la main à Jean-Pol en 1994- avait pu se faire au 32ème album. Pour le scénariste, le relais est moins évident. Alors, pour faire un chiffre rond (40, quand même) les auteurs ont décidé de poser le crayon.
Ils le font avec une histoire échevelée où un orphelin vient solliciter nos deux gardes du corps pour retrouver son père. La comédie est burlesque car la paternité revient successivement à la plupart des protagonistes de l’album. C’est gai et sans prétention comme un théâtre de boulevard, et il est clair que cette fin de cycle ne fait pas partie des inoubliables.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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