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Scandales - Par Giuseppe Manunta - Tabou Editions

Par François Boudet le 15 décembre 2012                      Lien  
Auteur relativement discret de bandes dessinées essentiellement érotiques, Giuseppe Manunta nous livre un nouvel album conçu pour les éditions Tabou qui surprend par sa qualité.

Venus d’Italie, une partie des récits érotiques de Giuseppe Manunta ont été traduits en français chez Vent d’Ouest (dans collection Selen) avant d’être repris aux éditions Tabou (voir les albums : Les 5 sens d’Eros, Souvenirs de jeunesse, Quand Cupidon s’emmêle). Avec Scandales, dernier titre paru à ce jour, c’est à une longue histoire de 48 pages, directement produite pour les éditions Tabou, que nous avons droit.

Dans un manoir abritant un lycée catholique privé, le jeune Luca Vitelli, bien que venant de l’orphelinat, est accueilli suite à une lettre de recommandation du cardinal lui-même. Que cache ce mystère ? Quelle intrigue attend cet établissement hors de tous soupçons réservé à l’élite sociale ?

Le scénario, bien que relativement classique, est très bien ficelé et nous tient en haleine jusqu’à son terme. Nous suivons les différents personnages qui s’y croisent, avec leurs intrigues, leur goût pour les plaisirs charnels, leurs ébats sexuels ; et nous assistons aux scandales et aux drames qui se déroulent en ce lieu.

Le dessin est tout aussi structuré et probant que le scénario. Dans un style réaliste avec des couleurs aquarellées, Manunta amène une certaine douceur et une fraîcheur qui tempèrent le propos. La lecture est très agréable. À la fin de l’album, satisfaits, nous avons le sentiment d’avoir lu une bonne bande dessinée.

Que demander de plus ?

Scandales - Par Giuseppe Manunta - Tabou Editions
(c) Tabou Editions

(par François Boudet)

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Code EAN :

Tabou adulte
 
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11 Messages :
  • Dans un style réaliste avec des couleurs aquarellées

    Vous êtes bien aimable mais on est à mille lieues de Gibrat.

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    • Répondu le 16 décembre 2012 à  10:57 :

      ni Gibrat, ni Manunta n’ont des styles réalistes. Bien que très beau, c’est stylisé et les proportions ne sont pas respectés.

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      • Répondu par Geraud le 16 décembre 2012 à  17:35 :

        Le fait de "styliser", ou de ne pas "respecter certaines proportions", fait que le style n’est pas réaliste ???
        Mais alors quel auteur a un style réaliste selon vous ?
        En tous cas, ni Hermann, ni Vance, ni Rosinski, etc...

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        • Répondu le 16 décembre 2012 à  22:58 :

          Christophe Bec peut être, mais c’est plus du roman photo que du dessin.

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        • Répondu par Bardamor le 16 décembre 2012 à  23:53 :

          Franquin a un dessin grotesque, mais c’est un des auteurs les plus réalistes sur la noirceur de la politique. L’idée que Largo Winch, en revanche, soit une série réaliste, prête à sourire. Quant au dessin, beaucoup croient que plus le dessin se rapproche de la photographie, plus il est réaliste, alors que la photo est l’art le plus abstrait.

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          • Répondu le 17 décembre 2012 à  02:02 :

            alors que la photo est l’art le plus abstrait.

            Ahaha ! Le type qui veut passer pour intelligent en sortant des inepties !

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        • Répondu le 17 décembre 2012 à  00:45 :

          Cubitus ? Les Schtroumpfs ? Robin Dubois ?

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      • Répondu par Francois Boudet le 17 décembre 2012 à  00:40 :

        Concernant le dessin de Manunta dans cet album, je vous assure qu’il est tout à fait réaliste et proportionné dans les moindres détails... ;-)

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        • Répondu par a le 18 décembre 2012 à  00:43 :

          Marrant ce terme de réalisme et de proportions qui revient 2 fois d’affilée dans les commentaires d’albums érotiques. Alors que quiconque a ouvert récemment un magazine érotique- ou a surfé sur le net (ce qui ne m’arrive jamais !)- sait très bien que réalisme et proportions sont des paramètres à vecteurs variables.

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          • Répondu le 18 décembre 2012 à  15:26 :

            Sans compter que les modèles eux-mêmes n’ont rien de réaliste et proportionnés, non pas qu’ils soient trafiqués par photoshop, mais par la chirurgie plastique.

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            • Répondu par Francois Boudet le 19 décembre 2012 à  00:31 :

              Vous êtes amusants et je suis d’accord avec vous, mais je pense que l’on s’éloigne de plus en plus de l’album de Giuseppe Manunta... En effet, je le répète une dernière fois, dans cet album-ci, le dessin (et les proportions) sont réalistes... Le héros, Luca Vitelli - celui qui dort sur la planche ci-dessus -, a même un sexe tout ce qu’il y a de plus normal (sa consoeur Valeria lui dit : "Pas mal... Mais j’ai déjà vu mieux !"), et il ne s’en plaint pas ! Nous sommes loin des fantasmes de gros calibres et de grosses poitrines que l’on peut voir dans des albums comme Girl de Kevin Taylor, Les aventures de Melonie Sweet de Filobédo - dont je vous parlerai prochainement -, et pas mal d’autres (mangas, comics, etc.)... Vos propos n’ont donc aucun rapport avec l’album chroniqué ici...

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