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Shonan Seven GTO Stories T9 - Par Toru Fujisawa & Shinsuke Takahashi - Kurokawa

Par Marc Vandermeer le 26 septembre 2018                      Lien  
Les amateurs de baston seront comblés : Voici l'heure de la confrontation entre lycées. Combats bestiaux, dynamique constante, qualité graphique optimale, tout démontre que les mangas d'arts martiaux possèdent encore des arguments de taille !

Vous pensiez que les mangas de baston n’étaient plus d’actualité ?! Détrompez-vous car les dignes héritiers de Sun Ken Rock & Racailles Blues reviennent en force ! Il suffit de citer les récents épisodes animés de Baki, voir l’excellente série Rikudo chez Kazé, ou encore King of ants chez Komikku, pour constater cette nouvelle vague plus qu’impressionnante. Quant à Shonan Seven GTO, il présente à l’heure actuelle une valeur sûre en matière de dynamisme et de combats survoltés.

Nous voici dans le vif du sujet : les confrontations entre lycées vont débuter ! Fini la plaisanterie. Les meilleurs bagarreurs vont s’affronter dans des combats d’une violence extrême. Pour démarrer, c’est au tour des secondes d’Enoshima, qui forment un trio effrayant et qui ridiculisent le lycée d’Ôiso. À leur tête se trouve Saeki, un combattant cruel, secondé par les frères Mashima, deux molosses : Taihô le griffon, et Raiden la tempête. L’équipe d’Enoshima monte littéralement en puissance...voilà Ikki Kurokami et les siens prévenus.

La seconde partie de ce 9ème tome se consacre à une avalanche de démonstrations de force entre les autres lycées. C’est au tour d’Ikki et du lycée Tsujido d’affronter des combattants d’une autre trempe, les capitaines des équipes d’arts martiaux d’Hiratsuka Jûren. Combat de rue versus sports de combat. Bien que redondante, la trame mise en place par Toru Fujisawa se savoure à sa juste valeur, montant crescendo dans les tours. Et pour ceux et celles n’ayant pas eu l’opportunité de lire les tomes précédents, ne vous alarmez pas. Outre la découverte d’une palette excessive de protagonistes, il est aisé de rentrer dans le vif du sujet.

Shinsuke Takahashi impressionne par sa maîtrise graphique. Son trait plus mature a l’effet d’un uppercut. Nous avons droit à une kyrielle de protagonistes aux caractéristiques physiques relativement variées. Muscles saillants, faciès patibulaires, rictus déformés... des combattants qui luttent uniquement de leurs corps, contrairement à Baki de Keisuke Itagaki, où chaque confrontation peut déboucher sur des duels à l’aide d’armes en tout genre.

Shonan Seven vaut agréablement le détour, pour tout aficionados du genre. La série compte actuellement 11 tomes au Japon chez Kôdansha, et persévère sur sa lancée.

Shonan Seven GTO Stories T9 - Par Toru Fujisawa & Shinsuke Takahashi - Kurokawa
©Shinsuke Takahashi / Kurokawa
Mayu, la sœur des "Spike Brothers" souhaite suivre les combats aux premières loges.

(par Marc Vandermeer)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782368526019

Shonan Seven T9 GTO Stories. Scénario : Toru Fujisawa. Dessin : Shinsuke Takahashi. Éditeur : Kurokawa. Traduction : Nesrine Mezouane. 192 pages. Sortie : le 23 août 2018. Prix : 6,80 euros.

- Lire la chronique Shonan Seven T1 - Par Toru Fujisawa & Shinsuke Takahashi - Kurokawa
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- Lire la chronique Sun-Ken Rock T1 & 2 - Par Boichi - Doki-Doki

Shonan Seven GTO Stories Great Teacher Onizuka GTO
 
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3 Messages :
  • ça s’adresse à des enfants de quel âge ?

    Répondre à ce message

    • Répondu le 27 septembre 2018 à  12:49 :

      C’est pour ado, voire jeunes adultes et plus.
      C’est assez violent quand même

      Répondre à ce message

      • Répondu par Kyle William le 27 septembre 2018 à  19:29 :

        Oui je m’en doutais… je m’amusais seulement des obssessions de certains dessinateurs japonais pour les collégiennes en mini-jupe et leurs petites culottes, systématiquement montrées (alors que généralement le scénario ne le justifie pas…), une manie qui apparait dans de multiples séries. A croire que ces jeunes dessinateurs qui travaillent comme des forçats n’ont pas le temps d’avoir une vie sexuelle…
        A l’heure où le Petit Paul de Bastien Vivès est visé par des pétitions et vendu sous blister (et alors que Marsault, lui, est mis en avant dans toutes les FNAC), je me demande parfois si les vendeurs de grandes surfaces font toujours bien la différence entre shonen, seinen, shojo, mangas pour adultes etc quand ils les alignent dans les rayonnages à portée de main de tous.

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