Après avoir sauvé la fille du président d’un complot, Sisco est désigné pour accompagner le chef de l’État à New York. Celui-ci doit faire un discours à l’ONU durant lequel il demandera au Conseil de Sécurité une intervention militaire pour lutter contre la traite des blanches au Kosovo. Cette initiative ne plaît pas du tout à la mafia albanaise qui a décidé de faire pression sur le locataire de l’Élysée.
C’est déjà le cinquième album en deux ans et demi pour le personnage de Legrain et Benec ! Si le rythme de parution devrait ralentir dans les prochaines années, les auteurs assurent, en attendant, l’essentiel en nous livrant un album de bonne facture.
Suivant un procédé éditorial initié par Jean Van Hamme dans Largo Winch et repris depuis par bon nombre de séries, chaque histoire de Sisco est divisée en diptyque. L’introduction et le développement de l’intrigue dans chaque tome impair et la résolution de l’histoire dans les albums pairs.
À défaut d’être totalement original, Benec nous livre un scénario agréable à lire. La personnalité de Sisco continue d’être développée, tandis que son passé nous est révélé par petites touches. Le dessin de Thomas Legrain demeure quant à lui fidèle à lui-même : efficace.
Avec ses qualités et bien qu’étant encore une jeune série, Sisco trouve naturellement sa place aux côté d’Alpha et IRS. Et à l’image de ses glorieuses aînées, elle devrait rapidement devenir un pilier de la collection Troisième Vague aux éditions du Lombard.
(par Christian MISSIA DIO)
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