Le modèle amorcé dans les deux premiers tomes se retrouve dans ce troisième volume : dans de courtes histoires au format du chapitre, Kenta Shinohara confronte ses héros à différents camarades ou enseignants dont les demandes constituent d’authentiques défis par leur caractère résolument absurde.
Ainsi, le Sket Club doit apprendre un sport légendaire, le Genesis, aider Momoka à devenir doubleuse de dessin animé ou encore répondre aux questions d’un jeune mangaka qui souhaite créer un manga sur leur club ! AÀ cela s’ajoute un chapitre spécial d’anthologie transposant les personnages dans le Japon féodal.
Si les histoires proprement comiques remportent clairement le morceau, celles un peu plus sérieuses, comme le concours de popularité, demeurent un ton en dessous. Cette perspective permet toutefois d’amener par petites touches les rivaux des héros, à savoir les différents membres du Bureau Exécutif du Conseil des élèves.
La fin du volume est ainsi dévolue au lancement d’une confrontation de longue haleine avec ceux-ci. Il s’agit du premier développement mené sur plus de trois chapitres et le changement de rythme narratif se révèle intéressant. Gageons qu’en plus de donner envie de lire le prochain tome cela saura satisfaire et rassurer ceux qui craignent ne lire que des récits brefs.
(par Aurélien Pigeat)
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