Les musiciens sont en place, l’envie de défendre les morceaux sur scène, l’entourage qui encourage... Ne reste qu’à trouver une salle pour commencer à faire du bruit pour le quatuor de vétérans du décibel. Mais depuis la grande époque, les rockers sont largués, et ne savent pas où commencer. Heureusement, la jeune garde, qui veille au grain, va enclencher la machine grâce aux réseaux sociaux. Aux quoi ? Il semble que la mise à jour demande encore quelques efforts de la part du combo de papys, qui décide de se baptiser, en toute ironie, Cold Meat.
Bienveillance, sens du partage et solidarité à toute épreuve : les ingrédients du tome 1 et la mise en image solide sont toujours là. Le drame fait son apparition en fin d’album, dans une scène finale qui évoque le rêve ultime de tout artiste sentant son dernier souffle arriver. Si la galerie de personnages garde toute notre sympathie, l’ensemble pâtit légèrement d’un excès de sucre et de caricature, notamment pour les jeunes personnages féminins.
(par David TAUGIS)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
lire notre chronique du tome 1 : Face A