Avec un titre comme Soupinou, le ton est donné : le nom de cette petite créature relève de la mignonnerie. Selon le protagoniste masculin, bibliothécaire, le petit flocon devenu un mélange de chien et de chat minuscule, serait une créature issue du folklore japonais, un "Kesaran Pasaran" , créature douce et affectueuse portant chance à la maisonnée qu’il élit comme domicile.
En l’occurrence, Nicolas et sa sœur Tina tiennent une échoppe de soupes dans une forêt finlandaise. C’est en faisant goûter leur spécialité à la petite boule de poils qu’ils décideront de la nommer Soupinou, compte tenu de son adoration pour ce plat. Ainsi commence l’aventure de notre trio.
Soupinou, bien que régulièrement agrémenté de passages éducatifs culinaires et culturels sur la Finlande, reste un manga destiné aux plus jeunes. Une incitation aux enfants à manger leur soupe pour bien grandir, avec une touche de magie pour les intéresser à l’aventure de Soupinou et ses amis.
Un pari audacieux de la part des éditions Komikku que nous connaissons davantage pour ses titres plus matures. Mais ce titre est une belle tranche de vie, au trait aussi mignon que le récit, exploité par l’auteur Yuu Horii en toute simplicité, qui ravira sans conteste parents et petits enfants.
(par Marc Vandermeer)
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Soupinou T.1. Auteur : Yuu Horii. Éditeur : Komikku. Traduction : Melody Pages. 178 pages. Sortie : le 30 janvier 2020. Prix : 7,99 euros.