Une interminable poursuite, dans un univers futuriste où humains, humanoïdes et extra-terrestres se croisent dans le délire le plus complet. Les situations rebondissent de gag en gag (trois ou quatre au moins par page), dans le plus total irrespect de la vraisemblance. Un rythme qui nous rappelle les meilleurs moments du magazine "Mad", qui nourrit des talents comme Goscinny, Gotlib ou Pétillon.
Ici, l’amant frustré tombe d’une centaine d’étages, se retrouve à l’hôpital dans la même chambre que la secrétaire du mari trompé qu’il a écrasée en tombant dessus, avant de s’envoler dans une navette spatiale dont les pilotes vont être dévorés par un gamin alien, obligeant les passagers à s’enfuir dans des fusées de sauvetage dont les pilotes vont être victimes d’autres extra-terrestres, obligeant tout le monde à embarquer dans d’autres navettes de sauvetage, etc. Et nous ne sommes même pas encore au quart du récit.
Un livre hilarant, qui ne s’interrompt pas une seconde avant de nous asséner le choc de la surprise finale, digne des méga-productions BD de science-fiction. L’humour en plus. Dommage que l’éditeur n’ait pas jugé bon de relire les textes avant publication, car ce livre bat en même temps deux records, celui du livre de SF le plus drôle de l’année, et celui du bouquin le plus truffé de fautes d’orthographe.
(par Patrick Albray)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.