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Spider Man : « La mort de Jean Dewolff » - Par S. Buscema & P. David – Panini Comics

Par Mathieu Drouot le 26 juin 2012                      Lien  
Réédition d’une aventure datant des années 1980, cette histoire sombre de tueur en série lorgne du côté du polar tout en gâtant les nostalgiques des intrigues de cette époque.

Quel bonheur de découvrir, après une vingtaine d’année, la suite et la fin d’une histoire que nous avions commencée à lire avec l’acquisition du périodique « Nova » sans jamais avoir l’occasion de trouver les numéros suivants.

Comme la plupart des rééditions de cette collection Best Of Marvel, cet album permet de satisfaire une partie de ces petites frustrations de jeunesse. Par ailleurs, en plus d’offir lecteur cette Madeleine de Proust, il lui apporte la réponse à cette question qui a pu le hanter jusqu’à l’âge adulte : « Mais bon sang de bois, qui a bien pu tuer cette pauvre Jean Dewolff ?! »

La réponse n’est pas forcément transcendante mais elle se sera tellement faite attendre qu’on ne peut que se réjouir de la recueillir aujourd’hui.

Car en effet, comme le titre de cet album l’annonce si subtilement, tout commence par le meurtre de sang froid de Jean Dewolff, jeune détective de New York et amie de Spider Man. Alors que ce dernier mène l’enquête, l’assassin, qui semble avoir un léger souci avec la religion, continue sa mission sanglante au point d’attirer l’attention d’un autre costumé de la ville, Daredevil.

Spider Man : « La mort de Jean Dewolff » - Par S. Buscema & P. David – Panini Comics

Alors certes, on pourrait dire que l’histoire a pris un coup de vieux et que l’intrigue, comme certaines situations, se résolvent un peu facilement. Mais c’est justement ce qui fait une grosse partie du charme de cette aventure à la fois sombre et empreinte de naïveté.

On y retrouve le ton réaliste et noir que voulait instiller Peter David aux aventures du tisseur sans pour autant oublier qu’il écrivait à l’époque pour des enfants ou des ados et que la simplicité n’était pas encore synonyme de médiocrité.

Les auteurs y exploraient alors les possibilités de ce média tout en gardant en tête de ne pas trop se prendre au sérieux. L’objectif était clair : divertir et se faire comprendre par un lectorat qui n’avait pas besoin d’un BEP Marvel pour suivre une histoire.

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(par Mathieu Drouot)

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