Le n°3472 comprend les suites et/ou fins des séries en pré-publications (L’Épervier, Garage Isidore, Les Zappeurs, Mélusine et Pandora Box) en plus des chroniques régulières, mais aussi - que dis-je - mais surtout, un véritable trésor sur André Franquin.
Côté rédactionnel, Zidrou, Batem, Delporte, Cauvin, Gotlib, Jannin, Roba, Tibet, Uderzo, François Schuiten et Yslaire racontent tous, chacun à leur façon, « leur Franquin », en plus d’une entrevue réalisée avec le père du Marsupilami par Éric Verhoest en 1996.
S’y ajoutent les témoignages livrés en BD : Johan De Moor (dont le papa travaillait chez Tintin) nous fait vivre ses malheurs de jeunesse, lui qui n’avait jamais droit aux albums de Lagaffe à la maison. Frank Le Gall raconte, à la manière de l’Oncle Paul, les six fois qu’il a été présenté à Franquin et surtout, son unique soirée avec lui, un cadeau que lui faisaient le destin... et Batem.
Jannin, quant à lui, nous fait part de ses émotions tout au long de son apprentissage avec Franquin, à l’époque du Trombone illustré et de la taupe Augraphie.
Et enfin, Bercovici et Zidrou nous narrent l’hypothétique - mais combien plausible - arrivée de Franquin au Paradis, avec St-Pierre qui lui demande une dédicace dès qu’il en franchit le seuil. Là, il faut aussi s’amuser à reconnaître, dans ce paradis de bédéistes, tous ceux qui y sont déjà : Peyo, Goscinny, Charlier, Will, Tillieux, Degotte, Dupa, Hergé... Mais que peuvent-ils bien faire au Paradis ? Il faut lire la suite.
Le numéro est complété par des hommages de Dubus, de Saive et de l’Agence Illustrissimo, ainsi que par un topo sur l’exposition Franquin à Paris.
Touchant et festif. Même le boss s’y met.
Soulignons la qualité et le bel effort de coordination de ce numéro, où le nom de Thierry Tinlot apparaît encore comme rédacteur-en-chef.
(par Le Bédénaute)
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