La première apparition du Suicide Squad, aussi appelée Task Force X, remonte à 1959 dans le magazine Brave and the Bold #25.
Le Suicide Squad est une sorte d’IMF (Impossible Mission Force, de la série Mission Impossible) regroupant les individus les plus dangereux de la planète pour remplir des missions « secret défense » où les chances de survie avoisinent le zéro absolu.
Ce numéro commence avec nos "héros" dans une séance d’interrogatoire musclée assaisonnée de torture...
Alors que chaque membre est "interrogé", nous avons droit à une introspection nous permettant d’en apprendre plus sur leur histoire.
Nous nous rendons compte que, certes, ce sont les individus les plus dangereux de notre planète, mais qu’ils ont tous été brisés dans leur passé.
L’histoire se laisse lire, Adam Glass amène une tension palpable, même si la fin laisse vraiment à désirer. Pour un numéro 1, il n’y a pas assez d’informations données au lecteur qui reste, au final, dans un brouillard qui ne cesse de s’épaissir au fil des pages.
Federico Dallocchino nous sort un travail très propre. Il n’y a pas d’irrégularité dans son style même si on peut regretter qu’il n’y ait pas de splash page (illustration en pleine page, un rituel dans le comic-book) digne de ce nom. Sa version d’Harley Quinn, à l’exact opposé de celle de Bruce Timm, vue la première fois dans le dessin animé Batman, se laisse apprécier même si le côté émo/scene girl peut rebuter (ou aguicher, chacun ses goûts).
En conclusion, Suicide Squad est une série en marge du DC Universe qui donne plus l’impression de chercher à contenter le lecteur adolescent en mal d’action ou les aficionados, s’il en reste, des mauvais films de Steven Seagal.
(par Antoine Boudet)
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