Derek, dix ans, protège la terre avec son pote Super Dinosaure, un tyrannosaure plus petit que de coutume, mais doué d’entendement. Précisons que le T-Rex ne sort, pour combattre les Vilains, que revêtu d’un harnais équipé de missiles et autres lasers. Ça aide.
La menace ? D’abord un savant fou, ancien collaborateur du génial père de Derek et ayant entrepris de lever une armée "d’humanosaures". Ensuite, d’autres factions plus mystérieuses, dont les intérêts portent toujours sur ce monde perdu, caché sous la croute terrestre, et sur le révolutionnaire minerai découvert par le père du héros.
Récit pour jeunes garçons, Super Dinosaure adopte complètement le point de vue de son héros, son langage, ses postures. Le titre fait la part belle à l’action, aux poursuites, aux explosions, dans des environnements variés, sans souci de réelle cohérence dans l’enchainement des événements. Le but recherché est avant tout l’immédiat divertissement.
L’ambiance, la dynamique et le lectorat visé évoquent certaines séries animées américaines récentes comme Ben 10. La culture jeux vidéo, très présente, se manifeste notamment à travers ce personnage de dinosaure qui pilote ses bras à l’aide de sticks comme il joue à la console entre deux missions.
Notons toutefois que cette série ne sort pas de nulle part. Publiée chez Image Comics, son scénariste n’est autre que Robert Kirkman, l’auteur de Walking Dead, qui s’essaie là, de manière inattendue et sympathique, à un genre radicalement différent que celui de son principal succès. Il retrouve avec Super Dinosaure son compère Jason Howard, chargé du dessin et de la couleur, avec qui il avait déjà réalisé Wolfman il y a quelques années.
Traduction par Benjamin Rivière et Makma.
(par Aurélien Pigeat)
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