Tout commence en 2012 lorsque DC annonce l’arrivée d’une nouvelle collection de statuettes reprenant les figures féminines emblématiques de l’éditeur telles que Wonder Woman, Batgirl, Poison Ivy ou Supergirl (et bien d’autres suivront !) inspirées par les design de l’artiste Ant Lucia, passionné par les univers des super-héros et des pin-up vintages. Une gamme d’objets de collection qui trouve un rapide succès et continue aujourd’hui encore à faire parler d’elle en développant l’idée sous différentes formes.
Que ce soit l’intégration des modèles des personnages et d’un scénario inédit au sein du jeu vidéo massivement multi-joueur, DCU Online, ou bien de la mise en vente de prints de 45x60cm et de robes de chambre réutilisant le travail du dessinateur, DC exploite le filon jusqu’à une mise en avant susceptible de toucher un bien plus large public en consacrant la thématique mensuelle des couvertures variantes de ses séries régulières de juin 2014 aux fameuses Bombshells.
Un an plus tard, c’est reparti pour un tour ! En plus de réitérer l’exercice des couvertures alternatives avec des illustrations inédites et de penser à la mise en chantier d’une nouvelle collection s’intéressant cette fois-ci aux hommes de l’univers DC, l’éditeur américain va jusqu’à lancer une nouveau comics digital au rythme de sortie hebdomadaire.
Pour justifier cette réinterprétation de l’âge d’or du super-héroïsme, Marguerite Bennett au scénario et Marguerite Sauvage aux dessins partent d’un postulat simple : les hommes s’en sont allés défendre les intérêts du peuple américain en prenant les armes sur deux océans, s’élèvent alors dans les rues des femmes hautes-en-couleur bien décidées à se dresser face à la vermine locale. Batwoman ouvre les hostilités !
Avec un premier numéro très réussi, tout en légèreté et en simplicité dans l’atmosphère proposée, le tout accompagné de superbes planches au trait fluide et délicat et à la colorisation lumineuse qui sublime le style de Sauvage, DC Comics Bombshells réutilise avec brio un concept marketing original qui se transforme ici en quelque chose de plus construit.
Une chose est sûre, nous n’avons pas encore terminé d’entendre parler de ce petit phénomène qui continue de prendre de l’ampleur et de vendre quantité de produits dérivés.
En plein essor de la production de films animés, verra-t-on par exemple le projet rejoindre la branche animation de DC Entertainment dans les mois, années à venir ? La question est légitime et, en attendant d’éventuelles informations, le rendez-vous est pris chaque samedi pour découvrir les aventures de nos héroïnes préférées !
(par Marco ZANINI)
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