Ennemis du noble pays du camembert, tremblez ! Notre musculeux casquetté s’interroge sur sa descendance. Un héritier ? Un digne successeur du meilleur défenseur de la fierté hexagonale ? Une ambition d’une telle noblesse mérite réflexion. La génitrice, en revanche, pose problème. La plantureuse Georgette Doublansky croupit en effet en prison...
Le récit In vitro veritas, qui donne le titre de ce tome 7, ne dépasse pourtant pas 20 planches. Organisé en plusieurs chapitres, la trame présente un délire aussi loufoque que possible autour du désir de maternité de Georgette, tandis que Superdupont découvre un vaste complot -ô surprise- ourdi par l’Anti-France, à propos de la précieuse semence de notre agent d’élite.
Avec son équipe pléthorique, emmenée par Lefred-Thouron, la série, qui a repris du service depuis 2006 ne manque pas d’auteurs. Pourtant, c’est toute une moitié de l’album qui présente des histoires courtes créées depuis parfois plusieurs années. Plusieurs gags en une page apparaissent d’ailleurs en noir et blanc. La contribution de Gotlib fait plaisir à lire, mais on aurait pu attendre un peu mieux de la part des cinq auteurs (dont Lob, cité pour la postérité...). Mais tant que le trait de génie de Solé illuminera la série, impossible de résister à ce déferlement de mimiques variées émanant de tronches d’anthologie, sans oublier des apparitions de célébrités (Christine Bravo en tête) tout à fait clownesques.
(par David TAUGIS)
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