A la limite du supportable, ces petits morveux en âge de passer leur examen d’acné. Et pourtant, ils peuvent vraiment bomber le torse, avec leurs pouvoirs. Non pas qu’ils les méritent. Tout vient de leurs parents. De vrais super-héros, eux. Isolés, imbus d’eux-mêmes autant qu’enragés de faire du sur place, ces ados orphelins malgré eux scrutent le monde avec une hargne trépignante. Alors quand le sort de la planète semble menacé, gare aux garnements. Leur heure a peut être sonné.
Derrière son côté recyclage malin des grands classiques (Alan Moore, les auteurs te disent merci), Superworld parvient à surprendre suffisamment pour donner une énergie communicative à ce petit monde de frustrés bien lotis. Une trame de rédemption avec révélation de la part humaniste, rien de tel pour emmener le lecteur à l’assaut des aliens malfaisants...
(par David TAUGIS)
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