On connaît les haikus, ces petits poèmes japonais qui évoquent l’ineffable, le reflet de la lune ou le souffle du vent. Ce sont des instants de sagesse aussi ténus que profonds.
Tendre est la mort procède de ce registre. Le dessin de Kinotoriko est simplissime comme celui du Petit Prince de Saint-Exupéry. Il touche des sentiments proches, en l’occurrence ici le désarroi d’une adolescente qui désire mourir.
Mais la solitude, à l’origine de sa tristesse, est aussitôt brisée par un dialogue avec la mort, une mort raisonnable qui se révèle finalement être une amie.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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