La planète terre est devenue un immense refuge pour toutes sortes de créatures malveillantes ainsi que de criminels sans scrupules. Tout ce beau monde se partage un territoire pauvre en matières premières, où l’on est bien obligé de survivre...
La famille entière de Sona, jeune garçon chétif a été entièrement massacrée par des bandits. Plus mort que vif, il accepte néanmoins le deal de Garami, une vendeuse d’armes qui lui propose de le secourir en échange d’une reconnaissance de dette très élevée.
Garami, la colporteuse, a été radiée de la Guilde et quiconque la capture empochera une sacrée somme d’argent. Poursuivis par les troupes du Balzar, Sona, Garami et la princesse de Caradia se réfugient dans une mystérieuse forêt. Celle-ci a la particularité d’être mobile et d’arrêter le temps. Cette contrée lugubre est en fait le repère d’anciens vampires, qui peuvent, grâce au miracle de la forêt enchantée, aussi bien vivre en pleine journée comme dans la pénombre.
En quelques tomes seulement, The Arms Peddler est devenue une série culte de la Dark Fantasy grâce à un scénario riche en rebondissements mêlant magie noire, sciences occultes ainsi que bon nombre de personnages proprement surréalistes.
Kyoichi Nanatsuki crée une ambiance étrange et azimutée, et distille dans cet ouvrage des révélations sur Garami ainsi que sur sa légendaire épée. De même, certaines anecdotes et répliques sont dignes de grands moment cinématographiques.
Dés le premier volume de la série, le graphisme a pris des proportions propres et calibrées. Le dessinateur Night Owl met en valeur toute l’étendue de son savoir-faire : des décors détaillés, des prises de vues en profondeur et en mouvement, des personnages soignés et précis. Night Owl joue en permanence des ombres et des reflets de lumière de manière efficace.
The arms peddler est le style de série que l’on dévore à belle dents qui suscite une vive attente entre chaque tome. Heureusement, les différents tomes s’enchainent relativement vite.
(par Marc Vandermeer)
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