Ayant subi sa transformation dans le premier volume grâce à un plan minutieusement préparé, notre héros, Kronus, se retrouve à parcourir l’espace et le temps en quête de sa Dulcinée. Il sera de nouveau confronté à Abaris qui, lui aussi, convoite la belle, soutenu par un confrère scientifique.
Mark Waid, scénariste de Kingdom Come, arrive à nous surprendre grâce à un scénario empruntant aux canons de la science fiction temporelle. On y retrouve un peu de Quantum Leap, de Dr Who, et de théories sur les mondes parallèles dues aux fluctuations temporelles.
Il faut, certes, un peu s’accrocher tant l’histoire est rapide, sans trop de paroles futiles, si ce n’est quelques niaiseries envers Julia.
Chad Hardin se débrouille toujours aussi bien pour mettre en images cette histoire de voyageur temporel. Son style un peu cartoon rend les scènes d’actions extrêmement dynamiques tout en conservant un trait détaillé.
Commencée en fanfare, la série ne s’essouffle pas et garde une qualité constante.
(par Antoine Boudet)
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