Accompagné de son chien zoomorphe Flopi, Guillaume sillonne la forêt de Brocéliande à la recherche d’un indice pouvant le mener à son père. Il y croise des promeneurs, rencontre un musicien. Mais pas la moindre trace de son troll de père ! Jusqu’au moment où il aperçoit des garagistes inquiétants qui n’hésitent pas à tirer à la carabine sur Flopi. Guillaume bascule alors dans un autre monde et découvre la communauté où vivait son père. On lui apprend qu’il a une sœur troll, et que son père, Pietro, a disparu deux mois auparavant.
Cette quête initiatique burlesque et loufoque perd un peu de son sel dans ce deuxième album. L’effet de surprise n’est plus là, même si l’on se laisse guider dans ce monde étonnant peuplé de trolls, d’êtres étranges, de garagistes psychopathes. On guette les réactions du personnage principal face à ce petit monde et aux spécificités de cet univers. Ainsi, Guillaume se remplit les poches de pépites d’or dès qu’il en trouve, avant de comprendre qu’il y en a presque tout autant que de champignons (hallucinogènes ?) au pays des trolls.
Guillaume Bouzard devra faire preuve d’une imagination débordante dans le prochain album pour ne pas lasser le lecteur qui se laisse gentiment balader dans ce deuxième tome. The Autobiography of a Mitroll est une série qui demande encore une confirmation.
(par Nicolas Anspach)
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