44 ans après la grande guerre durant laquelle des démons furent utilisés comme soldats, les pactes démoniaques sont désormais proscrits sur le Continent. Descendante du fondateur de la cité marchande d’Housman, Cecily Cambell est récemment devenue chevalier et porte fièrement une vieille épée, héritage et orgueil familial. Mais, alors qu’elle tente d’arrêter un forcené sous l’emprise d’un pacte, sa lame se brise. Par chance, un courageux jeune homme nommé Luke vole à son secours grâce à un sabre particulièrement résistant qu’il aurait forgé lui-même. Cecily va alors lui demander de lui réaliser une arme identique.
The sacred Blacksmith, roman d’Isao Miura écoulé à plus de 600.000 exemplaires pour ses cinq premiers tomes, a droit à ses adaptations en dessin animé et, bien entendu, en manga. Étape presque obligatoire au Japon lorsqu’une œuvre rencontre un certain succès. C’est donc Kôtarô Yamada qui s’y colle, et ça tombe plutôt bien puisqu’on lui doit Étoile (paru chez Tonkam) mais aussi l’adaptation de la saga de jeux vidéo Fire Emblem publiée dans Shônen Jump.
Pour le moment, le scénario ne semble pas cherher à transcender le genre, mais ça n’est pas en soi un frein à son intérêt. Car ce premier tome pose les bases d’une série qui s’engage sur une bonne voie. Humour et action fantastique y font bon ménage et le personnage de Luke jouit d’une aura mystérieuse qui ne demande qu’à se dévoiler.
(par Baptiste Gilleron)
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