Le dernier-né des Marvel Studios fait un carton au cinéma depuis le 27 avril dernier. Un succès prévisible qui s’accompagne, comme souvent, d’un jeu vidéo. Pour développer Thor - Dieu du Tonnerre, la firme japonaise Sega a missionné le studio américain Liquid Entertainement. Objectif : réaliser un jeu d’action qui se déroule avant le film afin de ne pas en déflorer l’histoire. C’est une prequel. Cohérence de la licence oblige, l’histoire du jeu a été supervisée par un scénariste de chez Marvel : Matt Fraction, connu pour son travail sur les séries Uncanny X-Men, Thor et pour son Eisner Award de la Best New Serie avec The Invicible Iron Man.
Sur Xbox 360, PlayStation 3 et Wii, Thor - Dieu du Tonnerre se déroule intégralement dans les mondes des dieux nordiques. Privé de Natalie Portman (la belle humaine qui drague le grand blond au cinéma), le joueur se défoule sur des hordes de monstres. Aux commande de Thor, il enchaine les attaques et les coups spéciaux pour progresser dans des successions de couloirs et d’arènes.
La jouabilité manque d’originalité, mais la maniabilité est assez agréable. On regrette que les coups s’enchainent parfois dans le vide et que la caméra fasse des siennes. Autre regret, la fragilité de Thor qui nuit à l’impression de diriger un dieu. Thor - Dieu du Tonnerre s’inscrit dans la bonne moyenne des titres de cette catégorie. Parfait pour distraire un ado, mais peu convaincant pour un joueur chevronné.
Pour son premier jeu vidéo dédié, Thor souffre de la malédiction des jeux tirés de films adaptés des grosses licences issues de l’univers des comics. Commandés pour accompagner la sortie d’un film, ce genre de titre manque souvent d’originalité et de finition.
Les deux prochains super-héros à s’y essayer sont, Green Lantern (DC / Warner Bros. Interactive) puis Captain America (Marvel / Sega). Les deux films prévus en août prochain seront chacun accompagné de son pendant sur Xbox 360, PS3, Wii et DS. Les jeux reprennent l’univers graphique du film et invitent le gamer à contrôler le super-héros pour coucher du vilain en effectuant quelques galipettes spectaculaires. Quant à savoir si ces adaptations rejoindront Spider-Man au panthéon des grands jeux à licence, il faudra y jouer pour le dire. To be continued...
(par Dominique Molinaro)
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