On se souvient que le jeune Thorgal et la non moins jeune Aaricia, avaient profité d’une révolte d’esclaves pour s’échapper de l’emprise cruelle d’Harald à la dent bleue (voir notre chronique du T. 8 : Les Deux Bâtards.
Mais celui-ci est encore à leurs trousses car ils ont rejoint le fils d’Harald, Sveyrin-le-bâtard, renié par son père qui veut néanmoins lui faire la peau. Dans leur fuite, Sveyrin et leurs compagnons traversent un épais brouillard et échouent sur une île réputée maléfique.
Yann sait y faire. L’intrigue est bien ficelée avec son lot de révélations entremêlées de légendes. Il sait faire reluire les mots et notamment les patronymes des personnages et des lieux sur le chemin mystérieux que parcourt nos héros.
Roman Surzhenko s’améliore d’album en album et ses ambiances de brouillard, de combat dans les flammes ou dans les entrailles de l’île maudite sont particulièrement réussies.
La dimension fantastique du récit et une caractérisation futée des personnages fait que la magie continue. Pas mal pour une série qui a passé le cap des 60 volumes.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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