Nous sommes en 2003. Titeuf est pratiquement arrivé au sommet de sa renommée avec déjà neufs tomes à son actif. Zep travaille sur le tome 10, Nadia se marie, qui deviendra un album emblématique de la série.
Mais il travaille aussi parallèlement à faire vivre le magazine Tchô ! et il y publie des histoires courtes en une planche sur la nature, ce que lui inspire le monde… toujours vues par le regard de l’enfant à la houppette démesurée.
Paraît donc en 2005 ce hors-série, Petite poésie des saisons, dans un format atypique, à l’italienne avec dos toilé. Peut-être est-il mal mis en avant par les distributeurs mais il ne touche que partiellement les aficionados de Titeuf.
Il faut attendre quatorze ans pour que reparaisse cet album, cette fois-ci dans un format parfaitement identique aux autres tomes de la série, et donc portant logiquement le numéro 16.
Vous pouvez jouer au jeu des sept erreurs, vous n’en trouverez pas autant.
Les planches sont les mêmes, retravaillées pour passer du format à l’italienne au format à la française. Les dessins pleines pages sont majoritairement repris, seul un dessin manque à l’appel dans cette nouvelle édition.
La différence majeure vient d’un écart d’une planche : un prologue, présent en 2005, qui n’a pas été repris en 2016, et une planche, à l’inverse, présente dans cette édition qui n’avait pas été publiée en 2005 (Titeuf cherche une idée de cadeau pour l’anniversaire d’une copine, Dumbo, et imagine l’envoyer en Amazonie…).
Titeuf est indémodable. Les historiettes écrites voici près de quinze ans n’ont pas pris une ride et cette réédition par Glénat est une bonne initiative, qui intervient, bien entendu, l’année du cinquantenaire de l’éditeur. Titeuf et Glénat, une histoire d’amour qui dure…
(par Jérôme BLACHON)
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