S’il y a bien une partie anatomique des femmes qui suscite l’attention et attise les fantasmes, ce sont leurs seins. Qu’ils soient petits ou gros, ronds ou lourds, ils attirent le regard et déclenchent des réflexes parfois embarrassants.
D’où provient cette fascination pour leur poitrine ? Est-ce une réminiscence de l’allaitement maternel et de l’ocytocine créée à ce moment-là ? Et qui se reproduit à l’âge adulte lorsqu’un sein est stimulé, léché et tété ? Quoiqu’il en soit, la gent féminine a bien conscience de cet attrait, tentant de les camoufler, ou alors de les mettre volontairement en avant en fonction de la situation et de la personne avec laquelle elles se retrouvent.
Cet atout indiscutable n’est pas seulement une arme de séduction, mais également une puissante zone érogène. Si le plaisir est donc mutuel, il faut encore considérer que l’ocytocine ressentie par le partenaire va lui permettre également de se focaliser sur la voix, l’odeur et le visage de sa belle, de quoi renforcer leur lien relationnel. Les seins ne sont donc pas qu’une partie de plaisir ou de séduction, mais concernent la féminité dans toute sa globalité et sa spécificité.
Mais revenons à nos moutons... ou plutôt à nos mamelles ! Car si les poitrines présentées dans les mangas sont déjà traditionnellement imposantes, on peut ici carrément parler d’opulence au sein de Tits ! Tits ! Tits !. Okumoto Yuta n’a pas fait dans la dentelle ! Et à double titre ! Vite expédiés, ces mini-cache-poitrines qui peinaient à contenir ces poitrines surdimensionnées ! Le mangaka compose une ode aux bonnets E, voire F ou plus ! Il les étale dans toute leur chair, tout en mettant en scène de jeunes femmes plutôt sveltes, ce qui ne fait qu’accroître le ressenti de leur corsage, en particulier pour des asiatiques qui ont normalement de petites poitrines.
Comme la plupart des titres de la collection Seikô, ce volume en grand format réunit une dizaine de courts récits non censurés, dont la partie explicitement sexuelle compose le contenu majoritaire. Au-delà de ces opulentes poitrines qui constituent donc le fil rouge du recueil, et des incontournables branlettes dites "espagnoles" qui les accompagnent presque systématiquement, Okumoto Yuta met surtout en scène des femmes entreprenantes, qui n’hésitent pas à prendre la direction des opérations. Pour certaines histoires, on peut même parler de femmes dominatrices, donc de "femdom" comme on les appelle communément.
Pourquoi réunir ces deux fantasmes dans ces histoires ? Sans doute parce que les héroïnes de Okumoto Yuta comprennent bien l’effet qu’elles peuvent produire sur les hommes. Et le fait qu’elles jouent de leurs avantages accentue leur féminité, en particulier dans l’aspect maternel évoqué précédemment. Les récits ont pourtant l’avantage de se suivre sans trop se ressembler, et mêlent d’autres fantasmes masculins, comme les fausses pudiques ou les trouples.
Le style d’Okumoto Yuta est au diapason de ces thématiques. Premier gros avantage : ses personnages ont l’avantage de ne pas se ressembler ni physiquement (excepté la taille de poitrines des héroïnes bien entendu) ni en terme de caractère. Son graphisme est ultralisible et parvient à placer les opulents seins à l’avant-plan de chaque scène, tout en modulant à foison les cadrages et les postures. On appréciera d’ailleurs à sa juste mesure la saynète mettant en scène la mangaka de récits érotiques qui cherche de la documentation avec son assistant, sans doute un fantasme de Okumoto Yuta ?
Moralité : un ouvrage une fois de plus très bien choisi et édité par La Musardine, pour son esthétisme, et dans ce cas-ci, pour sa thématique bien respectée. De quoi remplir pleinement les attentes des amateurs de poitrines débordantes de sensualité.
(par Charles-Louis Detournay)
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