Yû Someya, étudiant, gentiment embarrassé par les avances amusées de son élève, Ikuse Minamori, reçoit un soir un appel de celle-ci. Mais le rencard se révèle coup fourré : il faudra jouer des coudes avec une horde de zombies pour répondre à ce qui est en fait un appel de détresse !
Thème à la mode, déjà souvent décliné en manga ces dernières années : Tokyo Summer of the Dead n’offre pas donc pas un sujet original. Il a en revanche le mérite de faire démarrer l’action de manière rapide, avec son lot de personnages immédiatement dévorés, histoire d’installer l’ambiance propre à ce type de récit.
Néanmoins, l’intrigue se met à peine en place. Les personnages débutent seulement leurs pérégrinations et paraissent pour l’heure insuffisamment caractérisés. Si Ikuse semble porteuse de quelques promesses déjà, le héros, Yû, demeure lui pour l’heure trop en retrait.
Il faudra donc attendre le second volume pour savoir si personnages et intrigues parviennent à démarquer le titre de la concurrence sur ce créneau du zombie. En attendant, les amateurs du genre y trouveront amplement leur compte avec un manga divertissant et dynamique.
La situation est quand même d’autant plus frustrante qu’un bon tiers du volume propose d’autres récits : le pilote de la série, avec d’autres personnages, et une nouvelle sous forme de thriller. Ces histoires ne jurent pas en elles-mêmes, mais on regrette de ne voir le fil premier du titre déployé que sur une centaine de pages.
Notons en marge de cela le travail soigné, dans le genre horrifique, effectué sur la jaquette du manga.
(par Aurélien Pigeat)
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