Il y a 500 ans, une catastrophe dévasta le monde et une nouvelle race fit son apparition : les vampires. Se nommant eux-mêmes les Methuselah, ils imposent leur dictature au monde en utilisant la violence pour pouvoir s’abreuver du sang des terrans (c’est ainsi qu’ils appellent les humains survivants de l’Armageddon). Pour contrer cette menace, le Vatican envoie des prêtres assez particuliers dans les villes.
Abel Nightroad est l’un d’eux appartenant à la division AX de l’Église chargé de chasser cette nouvelle race. D’apparence simplet et extrêmement maladroit, Abel est en réalité un Krsnik, un vampire surpuissant qui ne se nourrit que du sang de ses semblables.
Arrivé dans la ville de Istvan pour régler les problèmes rencontrés par ses habitants, il rencontre Esther, une jeune nonne prête à tout pour protéger les humains des vampires. Il fait aussi la connaissance de Dietrich, un jeune homme dont la famille a été tuée par les vampires et qui, depuis, veille sur la jeune femme.
Tous ensemble, et avec l’aide de Tres, l’acolyte de Abel, ils vont s’opposer à Gyula, le seigneur de Istvan qui s’apprête à détruire la race humaine.
Trois noms apparaissent sur la couverture alors pas toujours évident de s’y retrouver mais heureusement, Kana pense à ses lecteurs et propose une petite explication de qui est qui dans le tome 2.
À la base, Trinity Blood est une série de romans écrits par Sunao Yoshida et publiée par Kadokawa de 2001 à 2005 (L’auteur étant décédé en 2004, c’est son ami Kentaro Yasui, l’auteur de Ragnarok, qui termina la série). Les romans ont d’abord été publiés dans le magazine The Sneaker et illustré par Thores Shibamoto. Enfin, le troisième nom n’est autre que celui du mangaka, Kiyo Kyujyô qui a adapté le roman en manga.
À noter l’association de Kana avec Hachette qui a sorti simultanément les volumes 1 et 2 du roman dont on peut trouver un extrait dans le tome 1 du manga.
Si ce manga nous propose d’aborder un thème de la littérature du 19è siècle, Trinity Blood se veut aussi moderne dans le traitement de l’action. Ici, pas de pieu ou de gousse d’ail mais des armes absolument redoutables. Le surnaturel côtoie les armes à feu mais aussi la technologie de pointe, notamment avec Tres, le partenaire d’Abel, qui est une machine. Malgré tout, le manga garde une ambiance très gothique grâce aux décors et aux costumes très recherchés.
Malheureusement, les scènes d’action manquent de fluidité et on a parfois du mal à suivre. Les dialogues aussi sont parfois difficiles, voire incompréhensibles. Le charisme fait défaut à certains personnages, comme Esther avec ses grands yeux inexpressifs. Mais les deux premiers tomes ont surtout servi à présenter les personnages et à planter les décors.
(par Stéphanie Francqueville)
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Crédit illustrations © by KYUJYO Kiyo/ Kadokawa
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