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Trois soeurs jumelles, T11 - Par Lee Jong Eun - Samji

Par Stéphanie Francqueville le 6 janvier 2009                      Lien  
Onzième tome de ce {sunjung} original, mais qui devient un peu long et un peu compliqué à suivre. Lee Jong Eun avait publié très peu d'ouvrages avant de débuter la parution de {Trois sœurs jumelles} en 2002 et le manque d'expérience se ressent autant au niveau du dessin, que du scénario.

Malgré les retrouvailles de tout le monde, Hwa se sent de plus en plus seule. Les souvenirs remontent à la surface et la jeune fille en est fortement perturbée. Terrifiée à l’idée que Robin puisse la quitter comme tout le monde l’a toujours fait depuis son enfance, elle préfère prendre les devants et rompre la première. Elle en profite pour se rapprocher de Dohae qui affirme faire partie de son passé mais dont elle n’a cependant plus le souvenir. Mais quand le père des triplettes croise le jeune homme, il semble en effet qu’ils soient tous liés.

Ce tome se concentre principalement sur la cadette des trois sœurs, Hwa et l’arrivée de Dohae. Un secret de famille de plus parait émerger. Mong et Ritsuki sont quasiment absents et Shi n’est pas beaucoup mise en valeur.
L’histoire commence à devenir redondante : les secret de familles et les histoires d’amour s’enchaînent et les petits amis passent d’une sœur à l’autre sans aucun scrupules. En tout cas, deux des trois sœurs sont déjà casées et l’arrivée de Dohae semble être l’ultime secret de famille. L’auteure elle-même annonce qu’elle se dirige vers la conclusion de son manhwa.

Trois soeurs jumelles, T11 - Par Lee Jong Eun - Samji

La narration est un peu chaotique, on a du mal à suivre le cheminement des évènements. Et le dessin n’aide pas vraiment à comprendre. Sans parler des trois sœurs jumelles qui ont la même coiffure, les personnages, masculin comme féminin, se ressemblent tous et il est quasiment impossible de savoir qui est qui si les noms ne sont pas mentionnés. La narration et le dessin ne sont pas les seules lacunes de ce sunjung, l’auteure a du mal à faire passer les émotions. On voit bien que l’humour est présent mais face à l’intensité dramatique de certaines scènes ou à cause de soucis de narration, la plaisanterie ne produit pas toujours l’effet escompté.

(par Stéphanie Francqueville)

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