En enfer, Hayato et son contractant se retrouvent seuls face à Roen... et à la porte du crépuscule qu’Arcana a réussi à invoquer ! Alors que tout s’effondre autour d’eux, Riddle engage le combat, déterminé à affronter l’ennemi sans aide extérieure. Pire encore, le fossoyeur semble bien décidé à l’éliminer de ses propres mains, ce qui lui vaudrait de moisir pour l’éternité dans les geôles infernales.
Il aura fallu huit tomes pour clôturer l’intrigue d’Untertaker Riddle. L’action des premiers volumes tournait quelque peu en rond, sans véritable évolution de fond, affichant les deux protagonistes principaux, le lycéen Hayato et l’exorciseur d’esprits Riddle, unis par leur lien de vassalisation.
Alors que les fossoyeurs et leurs contractants ont tous sombré lors de combats fratricides, il ne reste que nos deux héros pour affronter Arcana, et leur devoir consiste à éliminer ce dernier afin de libérer le monde des vivants et des morts. Histoire quelque peu étrange finalement que d’avoir ressuscité un fossoyeur mort afin de devoir le détruire par la suite ...
Retenons comme point positif le côté charismatique et enchanteur des personnages crées par Higasa Akai ainsi que la mélancolie qui les touche.
Le dessin d’Higasa Akai, a nettement évolué depuis le début de la série : l’intensité des combats dont l’auteur s’amuse à jouer des effets produit un plaisir palpable, ce qui permet d’accorder davantage de curiosité au sujet et de s’attarder sur certaines planches, vraiment exquises. Quel dommage, que ce trait qui frôle par moment le génie ne soit pas gratifié d’une histoire d’un niveau comparable...
(par Marc Vandermeer)
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