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Une histoire archéo-gauchiste de l’Amérique

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 26 décembre 2009                      Lien  
Une interprétation « gauchiste » de l’histoire des États-Unis, pourquoi pas ? Mais il faudrait éviter de prendre les lecteurs de bande dessinée pour des billes… C’est devenu une manie. Dès qu’on a un message à faire passer en ce bas monde : le réchauffement de la planète, la situation des sans-papiers, le désastre économique, le 11-Septembre, le SIDA ou la guerre en Irak (dans le plus absolu désordre, tout est bon, de toute façon), on pense à utiliser une bande dessinée.

Car, comme le dit avec un enthousiasme suspect le préfacier de cet ouvrage : «  Les bandes dessinées, les formes artistiques séquentielles, sont aussi anciennes que les peintures rupestres. Elles précèdent l’histoire écrite et, comme l’histoire orale, elles se prêtent le mieux au fait de raconter. » C’est un peu alambiqué, mais c’est assez clair : On part du principe que vous qui ne savez rien, tas d’ignares, il faut qu’on vous enseigne la bonne parole par la BD, la culture des imbéciles.

Drôle d’Histoire ?

Au passage, on vous place le récit au même niveau que les mythes du début de l’humanité, ces contes destinés aux peuples crédules. Et là, on ne se trompe pas car cette « histoire » gauchiste des États-Unis tient davantage de l’incantation que de l’exposé scientifique. Pour faire « vrai », un dessin médiocre, mais tellement pétri d’« authenticité » n’est-ce pas ?, est mélangé à de vrais documents, des photos d’époque.

Concrètement, nous sommes dans une thèse à charge qui commence le 11 Septembre. Si nos Yankees ont reçu leurs avions dans les tours jumelles de Manhattan en pleine gueule, c’est parce qu’ils « n’ont rien appris ». Rien appris des innombrables exactions qu’ils ont faites au reste du monde, à commencer par les Indiens qui vivaient sur leur territoire, mais aussi des répressions ouvrières des années 1920, Sacco et Vanzetti, la Guerre du Viêt-Nam, les coups tordus de la CIA en Amérique du Sud ou en Iran, enfin les derniers exploits du gouvernement Bush en Afghanistan et en Irak… Le tout bouclé en 288 petites pages.

Un discours anti-américain que l’on pouvait attendre un peu plus nuancé depuis la chute du mur de Berlin, mais non : cet album n’est pas un livre d’histoire, mais une suite d’arguments à charge pour démontrer que les États-Unis sont, à n’en pas douter, la seule incarnation du capitalisme malfaisant existant sur cette planète.

Le problème, c’est que les auteurs et l’éditeur pensent que le monde n’a pas évolué, que n’importe qui est prêt à avaler ces chromos archéo-gauchistes. Ceux qui se réclament de la « gauche » et qui ont un minimum de sens critique doivent être contents d’être pris pour des niais éduqués à la BD.

Un chef-d’œuvre ?

L’autre souci, c’est de retrouver cette bande dessinée sans qualité retenue parmi les 58 titres sélectionnés par le Festival d’Angoulême. Alors quoi ? Nous voici devant un des 58 chef-d’œuvres de l’année ? Combien de bons albums ont été écartés pour lui faire place ? On sait qu’il est difficile de bâtir une sélection qui puisse satisfaire tout le monde, mais comment justifier cette présence alors que son éditeur a d’autres perles dans son catalogue ?

Oserait-on le mot « complaisance » ?

Une histoire archéo-gauchiste de l'Amérique
Une histoire populaire de l’empire américain - Par Howard Zinn, Paul Buhle et Mike Konopacki.
Editions Vertige Graphic.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782413011088

Une histoire populaire de l’empire américain - Par Howard Zinn, Paul Buhle et Mike Konopacki - Traduction française de Barbara Helly. Éditions Vertige Graphic.

 
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20 Messages :
  • Merci, çà fait du bien !

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  • Une histoire archéo-gauchiste de l’Amérique
    26 décembre 2009 18:58, par Oncle Francois

    Bravo pour votre article qui rétablit les choses en perspectives. J’ai acheté le livre et j’en ai lu la première moitié. J’ai été appaté par le commentaire élogieux d’un client d’une librairie parisienne qui parlait d’un livre passionnant et instructif, plein de révélations concernant l’histoire de nos amis de la première puissance mondiale (devant la Chine pour l’instant, mais les communistes chinois ne sont pas des anges non plus, il suffit de se souvenir des désastres de la pseudo révolution culturelle qui se traduisit par des millions de morts de citadins intellectuels innocents).

    Si j’ai bien compris ce livre est l’adaptation BD d’un best seller historique engagé. Donc le dessin est plutôt moche à regarder (style mauvais underground des années 70, par exemple). Le dessin médiocre mis au service de la facilité de lecture en quelque sorte ; la pédagogie nous a habitué à ce genre de sévices !

    Le plus choquant,c’est l’étonnant manque d’objectivité des thèses étalées. Sous un vernis de démocratie avancée, les Etats-Unis seraient en fait un pays affreusement réactionnaire. Le début du livre est supportable, il est vrai que le traitement de la question indienne au 19ème siècle ne fut pas à l’avantage de cette nation. Mais chapitre aprés chapitre, le scénariste nous tartine ses révélations d’une autre histoire, celle revue par le gauchisme et l’intello insatisfait.

    L’echec du modele communiste me semble prouvé. Les Etats-Unis continuent de faire rêver européens, et surtout américains du sud qui revent de s’y etablir pour echapper à la misère de leurs pays. Il y eut évidemment des passages peu glorieux dans l’histoire de cette nation (Mac Carthy, Rosenberg, plus récemment Bush !!), mais globalement leur bilan me semble positif. Voila ce que je tenais à écrire en ce lendemain de Noël, en espérant que ce message serve de leçon à vos jeunes lecteurs qui n’ont peut-être pas encore trouvé leur voie, d’un point de vue politique. Combien de berlinois ont frolé la mort pour échapper au totalitarisme communiste ? Et combien d’Etats-Uniens sont partis émigrer vers des des pays communistes ? Je vous laisse trouver la réponse.

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  • Une histoire archéo-gauchiste de l’Amérique
    26 décembre 2009 19:03, par Cassidy

    Howard Zinn est un historien et un politologue américain.Auteur de vingt livres, il est professeur émérite du département de science politique de l’Université de Boston.

    Zinn estime que le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger lui-même un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes -ou simples travailleurs- et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas traditionnellement dans les livres.

    Après la première publication de l’histoire populaire, le livre fut une lecture souvent recommandée aux élèves et aux étudiants ; il est aussi connu pour être un très bon exemple de pédagogie critique.Edité en 1980 aux États-Unis, il a fait l’objet de 5 rééditions en 22 ans.

    Un minimum de recherche et de mise en contexte est important avant de dézinguer un livre !

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    • Répondu le 26 décembre 2009 à  19:28 :

      Merci à vous de remettre un peu d’ordre dans cet article qui est incroyablement de mauvaise foi et à charge. Je suis vraiment stupéfait de lire autant de méchanceté gratuite. ZINN est reconnu internationalement, son livre est considéré comme excellent, bien documenté et plutôt neutre. L’article est tout son contraire...

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 26 décembre 2009 à  19:33 :

      Ne nous faites pas le coup de l’argument d’autorité. Je sais très bien qui est Howard Zinn, c’est d’ailleurs expliqué en long et en large dans l’ouvrage puisque c’est lui qui en est le narrateur et qu’une préface tartine ce qu’il faut à ce sujet.

      Peut-être que pour une audience américaine, M. Zinn a pu être convaincant en 1980 auprès d’une certaine catégorie d’étudiants (soit dit en passant, 5 rééditions en 22 ans, ce n’est pas bien terrible) mais son adaptation en BD est un désastre, esthétique et historique : entre huit et douze pages pour les grands chapitres de l’histoire des États-Unis sur un ton lénifiant et, de façon assumée, partisan.

      La Première Guerre mondiale ? huit pages agrémentées de 15 autres intitulées "Résistances à la guerre". Sans parler des amalgames : les tortures infligées aux Philippins dans les années 1890 sont comparées à celles faites en Irak au 21ème Siècle, dessin à l’appui.

      Tout ceci n’est pas très digne d’un professeur émérite réédité cinq fois.

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      • Répondu le 27 décembre 2009 à  14:14 :

        Excusez du peu, le livre de Zinn est un best-seller ! Plus d’un million d’exemplaires vendus. Attention à ce que vos lignes criantes de colère ne tournent pas à la désinformation et la mauvaise foi (si ce n’est déjà fait...) !!

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        • Répondu le 27 décembre 2009 à  15:59 :

          La Bible aussi est un best-seller, de même que le Da Vinci Code, ça ne les empêche pas de regorger de stupidités peu crédibles.

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          • Répondu le 27 décembre 2009 à  18:46 :

            Évidemment ! je rebondissais au "soit dit en passant, 5 rééditions en 22 ans, ce n’est pas bien terrible".
            Pour éclaircir mon propos, je voudrais juste dire que dans cet article, le fond comme la forme sont au niveau zéro. En même temps, quand on emploie le mot "gauchiste" dès le début, on perd toute sa crédibilité pour la suite de l’article. Le journalisme demande un minimum de déontologie et, j’oserais dire, de travail. Là visiblement, on a un article bâclé, sans aucun argument avancé. Dommage, je préfèrerais quelque chose de plus construit, mais visiblement, ce n’est pas le cas ici. A Mr Pasamonik de revoir sa copie et de nous fendre une véritable critique de l’album comme il sait si bien le faire plutôt qu’un brûlot nauséabond où il semblerait que les symphatisants communistes et anti-capitalistes n’ont pas le droit à la parole.

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            • Répondu le 27 décembre 2009 à  22:46 :

              On t’a reconnu, Che Guevara !

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            • Répondu par Goliath le 3 janvier 2010 à  21:20 :

              Au contraire, le mot "gauchiste" me rassure : il m’avertit qu’on échappe dans cet article au terrorisme intellectuel qu’une certaine intelligentsia de gauche (ce qui ne veut pas dire toute la gauche) nous inflige dans les médias...

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  • L’autre souci, c’est de retrouver cette bande dessinée sans qualité retenue parmi les 58 titres sélectionnés par le Festival d’Angoulême.

    Voilà la vraie question. Pourquoi retrouve-t-on ce machin dans la sélection ? Il serait intéressant que vous publiez un article (enquête ?) sur comment se fait, se décide, se négocie la sélection pour Angoulême (sans rien omettre du copinage, de la cooptation, du renvoi d’ascenseur et des discussions de marchands de tapis).

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    • Répondu le 31 décembre 2009 à  16:15 :

      Qu’avez-vous contre le Bien Pensanisme de l’Intelligensia Parisienne ? Cela n’a rien de choquant que les édiles se co-optent entre eux : entre la politique et les grands patrons, on a toujours fait comme ça dans notre pays.

      Notre pensée unique, tu l’aimes ou tu la quittes !

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  • Une histoire archéo-gauchiste de l’Amérique
    27 décembre 2009 10:22, par Manu temj

    Sans entrer dans le débat sur la validité des propos de Zinn (il s’agit bien sûr d’un débat essentiel mais ActuaBD n’en est peut-être pas le lieu le mieux adapté), je m’interroge moi aussi vivement sur l’usage qui est fait de la bande dessinée dans cet ouvrage.

    Nous sommes en effet, à la lecture du livre, très directement confrontés à une utilisation marketing de la bande dessinée comme une simple méthode de communication. Ce qui est fait ici c’est ce que font à longueur d’année les agences de communications en produisant des petites bande dessinées de promotion pour vendre du dentifrice ou des vaccins pour chiens.

    Hélas, si de ce point de vue la bande dessinée a un "potentiel" qui n’est plus à démontrer, c’est le plus souvent au prix d’une utilisation a minima, mal comprise et sans ambitions créative.
    Or, c’est cette méthode qui a été utilisée ici, assortie qui plus est d’une préface navrante qui le confirme totalement.

    Ainsi, même à trouver intéressantes les thèses défendues par H. Zinn, ce livre est une mauvaise bande dessinée qui n’a effectivement rien à faire dans la sélection officielle d’un festival comme Angoulême !

    Plus grave encore, mises au service d’un propos radical comme l’est incontestablement celui de Zinn, ces méthodes de comm’ à l’usage des petites gens prennent le visage nauséabond de la plus détestable des propagandes.

    Au bout du compte ce livre réussit le tour de force de faire un usage si atterrant de la bande dessinée qu’il disqualifie totalement la thèse qu’il était supposé défendre.

    Edifiant !

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    • Répondu par Dieter Pasamaniak le 28 décembre 2009 à  15:33 :

      Monsieur Pasamonik a raison, une fois encore : y’en a marre de ces Rouges qui ont l’outrecuidance d’imprimer leurs vues sur du papier ! Mais je note que sa juste colère aurait dû s’étendre aux membres du Jury du Prix de l’ACBD : ces gauchistes avaient eux aussi retenus ce livre... Un comble !

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  • Ah le bon vieux temps où les choses étaient simples ! On ne regrettera jamais assez cette époque bénie où il n’y avait aucune ambiguïté possible entre le Bien et le Mal… Surtout pas de gris, seulement du blanc et du noir : d’un côté la civilisation, de l’autre la barbarie. Certes tout le monde ne s’accordait pas sur qui était quoi mais personne ou presque ne se hasardait à mettre en doute cette bipolarité du monde qui transformait la moindre critique du parti auquel on s’était rallié en quasi blasphème…
    Je soupçonne fort notre ami Pasamonik d’être un nostalgique de cet heureux temps car il ne semble pas supporter que soit mis en question le camp dans lequel lui-même s’est rangé. Et si c’est sous forme de BD, alors son indignation s’en trouve pour le moins décuplée.

    « Une histoire populaire de l’empire américain » dont je suis l’un des éditeurs et le postfacier, n’est pas sans défaut, plus encore que ne l’était sa version en « vrai livre », publiée chez Agone en 2002. Par rapport à cette dernière, la BD souffre en effet d’être un condensé dans lequel l’image ne parvient pas toujours à compenser d’inévitables raccourcis. Cela n’en fait cependant pas un exemple de « culture des imbéciles » s’adressant aux « peuples crédules » et aux « niais éduqués ».

    Par ailleurs, l’ouvrage souffre d’incontestables et regrettables omissions, ainsi le toujours brûlant confit israélo-palestinien, le renversement de la démocratie au Chili en 1973, les pogroms anti-chinois des années 1890 ou encore la guerre de conquête contre le Mexique en 1846-1848. On pourrait en citer bien d’autres et j’aurais aimé que Didier Pasamonik en fasse état plutôt que de condamner tout en bloc, de même pour les rares et minimes erreurs factuelles.

    D’évidence, Howard Zinn a fait certains choix mais quel est l’historien qui n’en fait pas ? Comment procéder autrement lorsque l’on traite de 234 ans d’événements complexes autant que multiples en 288 « petites » pages ? De même, Zinn a pris parti, par exemple en stigmatisant le bombardement atomique d’Hiroshima dont on peut, tout aussi bien, soutenir la nécessité à ce moment de la guerre contre le Japon. Citez-moi un historien dont l’analyse n’est pas influencée par ses convictions profondes ! C’est faire preuve d’une singulière naïveté que de croire en une objectivité éternelle et immuable de l’Histoire, en une vérité coulée dans le bronze pour les siècles des siècles…

    Surtout Didier Pasamonik semble penser que les États-Unis sont une sorte de vache sacrée intouchable sous peine de commettre un sacrilège. On se croirait ramenés au beau temps de la Guerre froide !

    Bien au contraire, je suis persuadé que toute critique ne peut qu’être fructueuse dans la mesure où elle suscite la discussion et fait avancer le réflexion. Aussi j’assume totalement d’avoir contribué à éditer cet album. Quant à la malveillante insinuation finale d’une « complaisance » dans la sélection du festival d’Angoulême, je préfère laisser à Didier Pasamonik la responsabilité de son propos. En ce qui concerne la « médiocrité » du dessin, je ne me lancerai pas non plus dans la polémique, chacun ayant le droit d’avoir ses préférences esthétiques, y compris les malheureux qui n’auraient pas le « sens de la BD ».

    Robert Chesnais

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    • Répondu le 31 décembre 2009 à  20:36 :

      En ce qui concerne la « médiocrité » du dessin, je ne me lancerai pas non plus dans la polémique, chacun ayant le droit d’avoir ses préférences esthétiques,

      rien à voir avec la choucroute, quand un dessin est mauvais, il est mauvais, ça n’a rien à voir avec des "préférences esthétiques".

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      • Répondu par Oncle Francois le 31 décembre 2009 à  22:23 :

        Bien d’accord avec vous sur le graphisme. Mais en plus le texte est du style "gauchiste-plus à gauche que moi, tu meurs" !

        Si les US sont une dictature fasciste, pourquoi Zinn n’est il pas déjà interné à Guantanamo ? Et comment a t’il pu conserver son poste d’universitaire ? Envisage t’il de demander l’asile politique au Nicaragua ou à Cuba ? Ou à la Corée du Nord ?

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        • Répondu le 1er janvier 2010 à  14:10 :

          hum hum..n’est ce pas les USA qui construisent des bases militaires en colombie , à quelques pas de la bolivie et du venezuela ????

          Un indien élu en Bolivie et qui nationalise ,ça doit les titiller à la maison blanche...

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  • In God you trust ?
    7 janvier 2010 21:06, par Nono B

    C’est fou le nombre de crétins qui se réveillent de leur léthargie intellectuelle dès qu’on critique les sacro-saints yankees !
    Je n’ai pas lu la BD, et je ne le ferais certainement pas, car je préfère me plonger dans le bouquin originel de Zinn. Mais la vision qu’il offre de l’histoire des Etats-Unis ne se résume pas à une attaque gauchiste (plus gauchiste que moi gnagnagna... abruti !) de la version officielle. Mais pour cela il faudrait le lire, aussi offrez-vous le livre et lisez-le chers défenseurs de la très libérale Amérique, peut-être que cela vous fera apparaitre de nouveaux points de vue.
    Quand à la BD, je ne crois pas qu’elle s’avérait nécessaire.

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