Si Akihiro se retrouve dans le train direction la campagne perdue au fin fond du Japon, c’est une question d’argent. Sa mère ne peut plus s’occuper de lui, et il doit donc aller vivre chez sa grand-mère, à Saga (une ville qui existe vraiment).
Là, après les premiers jours d’effroi (cauchemars, difficultés d’adaptation dans la nouvelle école), il commence à s’émerveiller des dons d’économe de sa mamie et de son esprit cartésien et philosophe. Dès lors, le jeune garçon positive et devient l’émule de son hôte.
Dans l’esprit de Nononba de Mizuki Shigeru, Une sacrée mamie explore un passé récent (fin des années 50) au Japon, avec en point d’orgue l’énorme fossé qui sépare la ville de la campagne.
Raconté avec tendresse et précision par Shimada Youshichi, ce récit chaleureux possède un ton juste et espiègle, sans tomber dans l’excès de pathos ou de guimauve.
À peine peut-on faire la moue devant un graphisme (Saburo Ishikawa) qui se contente du minimum pour les visages, se rattrapant avec de superbes captations de la nature.
Signalons que le tome 2 sort en août, le 3 en octobre, pour une série prévue en 6 volumes.
(par David TAUGIS)
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Image de couverture GABAI-SAGA NO GABAI BACHAN-copyright 2005 by Yoshichi Shimada, Saburo Ishikawa/SHUEISHA Inc.
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