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Université d’été de la BD : marketing mon amour ? (2/2)

Par Thierry Lemaire le 2 août 2010                      Lien  
Place aux œuvres et aux auteurs pour la seconde partie de cet article sur l'Université d'été de la BD, organisée à Angoulême du 5 au 7 juillet dernier. Pourront-ils, les unes comme les autres, s'épanouir dans ces nouvelles organisations ? Points de vue de quelques acteurs.

Diffusé en avant-première pendant l’Université, le film d’animation Allez raconte !, très réussi par ailleurs et produit par Didier Brunner [1], démontra l’importance de la taille d’une structure dans le crossmédia.

Cette nouvelle façon de travailler, en osmose avec des acteurs de secteurs différents (bande dessinée, jeu vidéo, animation, cinéma, etc), impose en effet une organisation sans faille. Ainsi, l’adaptation animée de la BD de Trondheim et Parrondo devait compter une déclinaison en jeu vidéo. Mais suite à certains retards et des choix de la part de Nintendo, le jeu prévu sur DS ne verra sans doute pas le jour. Les petites structures auront beaucoup de mal à suivre le rythme.

Université d'été de la BD : marketing mon amour ? (2/2)
Image tirée du film "Allez raconte !".
(c) Les armateurs

D’un point de vue purement artistique, Benoît Berthou se demanda également ce que produisait le crossmédia : « Est-ce qu’il ne constitue pas une forme d’académisme ? On a l’impression qu’on tourne en rond et que c’est certains types d’œuvres, en gros le triangle magique Naruto, Harry Potter, Star Wars, qu’on va systématiquement retrouver. » Manière polie de soupçonner le crossmédia de tirer la qualité artistique vers le bas. La solution ? « Proposer des productions susceptibles d’attirer de nouveaux publics, sortir de cette tranche des 15-24 ans. Comme Prison Valley par exemple, webdocumentaire diffusé sur Arte, œuvre qui permet de la lecture, des jeux, des interactions sur les réseaux sociaux, etc. Tous ces territoires qui sont pour l’instant largement inexplorés par la bande dessinée. »

Benoît Berthou ajouta pour conclure que « le droit d’auteur à la française est clairement un obstacle au développement de ce crossmédia. Pour la moindre image, vous devez aller chercher l’auteur. Ça va être complexe. Et surtout, ça peut rebuter des partenaires. La solution qu’ont trouvée les producteurs de biens culturels, c’est de se passer du droit d’auteur. Le jeu Assassin’s Creed par exemple n’est pas une œuvre écrite. En tant que telle, elle déjà collective et propriété d’Ubisoft. Il y a un nouveau régime de l’auteur, qui se fait collectif, anonyme. »

Un peu éloigné du sujet, mais pas tant que ça au rayon des nouvelles pratiques, Yannick Lejeune [2] lâcha quant à lui le dernier jour une bombe qui passa pourtant inaperçue : le salariat pour les auteurs de bande dessinée. « On peut imaginer une structure qui arrive sur le marché et qui dise aux auteurs : « Est-ce que ça vous tente que je vous paye tous les mois ? Vous faites des BD en échange d’un salaire fixe, vous savez que le salaire va tomber tous les mois. » Et moi, je suis sûr qu’il y a des auteurs qui diront « Oui, ça m’intéresse ». À ce moment là, les autres diront que ce sont des jaunes et ce sera la guerre, mais il n’empêche que ça va arriver. »

Alors justement, qu’en était-il des auteurs lors de ces rencontres ? Ils eurent un peu de place pour s’exprimer et beaucoup firent entendre leurs réticences voire leur inquiétude face à ces nouvelles pratiques. Dès le premier jour, Lewis Trondheim invoqua la bonne inspiration de George Lucas sur les produits dérivés de Star Wars pour faire valoir ses intentions d’auteur : « Maintenant, la plupart des producteurs de cinéma gagnent plus d’argent avec les produits dérivés qu’avec les films eux-mêmes. Nous, dans notre milieu, si on commence en tant qu’auteurs ou éditeurs à dire « attention, il faut que ça soit transmédia, ceci, cela », on ne va pas s’en sortir. Le principal, c’est déjà d’avoir une bonne idée, de faire un bon truc. Si quelque chose doit se faire derrière, pourquoi pas, mais avoir cette espèce de névrose de tout faire en parallèle, je ne crois pas que ce soit une très bonne pratique. »

Il évoqua également les aléas de sa collaboration sur Allez raconte ! puisqu’après avoir fourni une dizaine de versions du scénario, il préféra jeter l’éponge et laisser les rênes au réalisateur. « Plus tard, il m’envoie le scénario final. Ça ne me plait pas mais ce n’est pas grave, c’est sa vision d’auteur, il adapte, il fait ce qu’il veut, mais j’enlève juste mon nom du générique en tant qu’auteur du scénario global. Je n’ai pas vu le film, je ne sais pas ce qu’il vaut, je pense qu’il est de très bonne qualité. Je sais juste que ça ne ressemble pas à ce que j’ai écrit. Je suis un petit peu obtus parfois. On est tellement bien dans le monde de la bande dessinée. Pourquoi aller dans le domaine de l’audiovisuel ? » De son côté, José Parrondo avait un peu le même son de cloche : « Concernant le rythme de travail, c’est un rythme qui ne me correspondait pas du tout. Pour moi l’expérience n’a pas été très positive à ce niveau là. Il y a des choses que je n’aurais pas dessinées comme ça si j’avais eu plus de temps. Je suis très content de refaire des bouquins. De refaire ça à mon rythme. »

Etienne Lécroart en pleine action, avec du vrai papier et un vrai stylo. Incroyable !
(c) Thierry Lemaire

Pendant ce temps, Etienne Lécroart - témoin graphique officiel de l’université 2010 - croquait avec frénésie les intervenants ainsi que lui-même dans des saynètes où l’angoisse du lendemain se disputait à l’idée d’être un dessinateur dinosaure, incapable d’évoluer pour éviter l’extinction (quelques exemples sont visibles ici).

Dans le même ordre d’idée, Jérôme D’Aviau, alias Poipoi, digital native assumé, avouait même qu’il remontait le courant : « A 10 ans, j’ai commencé à faire du graphisme sur ordinateur, à 12 ans, j’ai programmé. Donc ces trucs là, ça ne m’épate absolument pas. Alors que travailler sur papier, c’est quelque chose qui est complètement nouveau pour moi. » Finalement, les seuls auteurs invités qui se lançaient vraiment à l’assaut de la machine étaient Anthony Rageul, présentant à travers son site Prise de tête ses réflexions sur le vocabulaire spécifique de la bande dessinée numérique, et Thomas Cadène, dont nous vous avions présenté récemment la bédénovela numérique et multi-auteurs Les autres gens. Pas assez pour faire pencher la balance.

Université d’été de la BD Angoulême 2010 : Intervention de Céline Limorato, directrice adjointe en charge de l’animation, du global média et de la diversification des programmes de France Télévisions.
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Au final, ces trois journées de réflexion, assez foisonnantes, auront dressé un tableau plutôt angoissant de la situation pour les uns (grande inquiétude des auteurs et du public. Nous avions d’ailleurs déjà souligné la tentation anxiogène des précédentes éditions) et prometteur de nouvelles rentabilités pour les autres.

À ce sujet, on peut regretter (une fois de plus pour ces universités, serions-nous tentés d’ajouter) que les responsables des plus gros éditeurs de bande dessinée soient absents des débats (seuls Yannick Lejeune et Louis Antoine Dujardin [3] étaient présents pour Delcourt et Dupuis). On aurait aimé les entendre et discuter avec eux de leur vision de l’avenir et des stratégies qu’ils comptent développer pour ne pas se faire dévorer tout cru par les géants multimédias. Cette année, seul Ankama était sur le pont et a montré, comme Didier Brunner, que l’on pouvait allier réussite commerciale sans pour autant perdre son âme. Tout n’est donc pas perdu ?

(par Thierry Lemaire)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Les actes de cette université d’été seront consultables sur le site de la CIBDI à la rentrée.

[1Producteur entre autres des dessins animés Kirikou, Les Triplettes de Belleville, Princes et princesses.

[2Fondateur du Festiblog et responsable du département numérique chez Delcourt.

[3Responsable éditorial chez Dupuis.

 
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16 Messages :
  • Voilà un compte-rendu qui laisse penser que des choses passionnantes se sont dites là-bas. Y-a-t-il d’ailleurs un moyen d’obtenir un rapport plus complet de ces débats ?

    Sinon je vois dans cette notion de trans-media la vraie prochaine révolution dans l’édition (toute la question du numérique est secondaire et de l’ordre du comment faire), mais je crains qu’elle ne sonne le glas des éditeurs les plus importants qui se rendent compte qu’ils ne sont que les petits poucets de l’industrie du divertissement. Mais l’éclatement qui arrive produira du bien et pour la BD et pour cette industrie, je le vois dans ma boule de cristal HD :)

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    • Répondu par Thierry Lemaire le 2 août 2010 à  13:58 :

      Bonjour Paulo,
      la réponse à votre questions se trouve tout en bas de l’article : la CIBDI publiera les actes de l’Université sur son site à l’automne.

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  • Il y a trois façons de concevoir la synergie artistique :

    1) La licence à partir d’une oeuvre phare

    2) La vision d’un réalisateur qui crée d’emblée une oeuvre prévue pour être déclinable (Ankama, Donjon, Lanfeust...)

    3) La mise en commun de participations multiples au sein d’un projet unique cohérent, qu’elle soit autour d’un guide unique ("Les autres gens") ou associative... voire issue d’une joyeuse anarchie impulsive, comme beaucoup de projets nés du web ("Luke,... - Noooon !")

    Et c’est vrai que les deux premières nécessitent argent et tuyaux...

    Le salariat d’auteurs de BD ? Il réparerait enfin l’immense miroir aux alouettes que constitue la notion d’auteur "libre" d’aujourd’hui. Avant d’atteindre un niveau de notoriété suffisant ou de pouvoir construire sa propre oeuvre rentable, les auteurs sont corvéables à merci, pour de petites durées, sans aucun des droits dont bénéficient les salariés. Un "pari sur une carrière" trop chèrement payé, mais surtout un transfert de risques inéquitable entre auteurs et éditeurs. Le salariat serait certes sclérosant durant quelques années, mais ce serait un véritable tremplin pour les auteurs ambitieux. Et il serait plus juste (et finalement plus rassurant et enrichissant), pour les jeunes auteurs.

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    • Répondu le 2 août 2010 à  14:14 :

      Le salariat ?super pour rembourser ses emprunts bancaire et mener une petite vie de cadre sans histoires. Mais a propos d’histoires, avez vous songe que vous devrez répondre aux désidératas de l’éditeur-producteur ?Vous avez déjà vu dans d’autres secteurs de l’industrie du divertissement ce que ça a donne quand il y a eu glissement du pouvoir des créatifs vers les commerciaux : regardez l’exemple Disney, ce que c’est devenu après la mort de Walt et la disparition progressive des nine old men...! Pixar me direz vous ? Justement, ce sont des créateurs qui sont au cœur de l’entreprise et qui ont des le début résiste au dictats aseptises pour des raisons commerciales de ce qui était devenu Disney. Avec le résultat que l’on sait (pour l’un comme pour l’autre) . Moi pour ma part je préfère le choix de la liberté a celui du petit confort bougeois !

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      • Répondu le 2 août 2010 à  22:41 :

        Moi pour ma part je préfère le choix de la liberté a celui du petit confort bougeois !

        Et vous êtes prié de sortir de votre confort intellectuel(?). La rémunération régulière est le rêve, le but même de la majorité des auteurs, peut-être même une véritable source d’inspiration (liée pouquoi pas à la nécessité). Ne me parlez pas de liberté quand l’existence est faite de nécessités, c’est par trop grotesque.

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        • Répondu par LC le 3 août 2010 à  14:46 :

          Préférer la liberté a celui du petit confort bougeois ???????

          Bah voyons ! Vous faites quoi dans la vie chez anonyme pour sortir de telles insanités ? La liberté de faire 70 h par semaine, c’est celà ?
          Pour un salaire mensuel indigne d’une femme de ménage ?
          A guetter la prochaine avance sur droits encore plus petites que l’ancienne ?

          Il est évident que la majorité des auteurs rêvent bien sur d’être salariés, dans la dèche perpétuelle avec huissiers à la porte, on créé mal voyez vous !

          Ce qu’il faut pas lire comme anneries parfois !!!!!!

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          • Répondu le 3 août 2010 à  17:27 :

            Avec une telle mentalité, jamais l’explosion creative des années 70 n’aurait eu lieu ! Les auteurs de l’époque ne se seraient jamais lances dans les aventures a haut risque que constituaient la création de Metal Hurlant, Fluide Glacial ou L’echo des Savanes...et la bd serait sans doute restée un sympathique divertissement pour gamins.

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      • Répondu le 3 août 2010 à  10:45 :

        Moi pour ma part je préfère le choix de la liberté a celui du petit confort bougeois !

        Vous êtes auteur vous-même ? Vous avez opté crânement pour cette belle liberté ? Vous avez tourné le dos au confort petit bourgeois que vous dénoncez ?

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        • Répondu le 3 août 2010 à  17:17 :

          Oui je suis auteur et j’ai galère pdt plus de dix ans avant de gagner un peu la vie. Pour gagner un peu d’argent je rreamisais des petits travaux publicitaires, des animations dans les école etc. Mais je n’ai jamais rien lâche sur mes albums. Si vous voulez être salaries, vous pouvez toujours aller bosser dans l’industrie de l’animation ou celle du jeu vidéo.

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    • Répondu le 2 août 2010 à  17:06 :

      Le salariat ?super pour rembourser ses emprunts bancaire et mener une petite vie de cadre sans histoires. Mais a propos d’histoires, avez vous songe que vous devrez répondre aux désidératas de l’éditeur-producteur ?Vous avez déjà vu dans d’autres secteurs de l’industrie du divertissement ce que ça a donne quand il y a eu glissement du pouvoir des créatifs vers les commerciaux : regardez l’exemple Disney, ce que c’est devenu après la mort de Walt et la disparition progressive des nine old men...! Pixar me direz vous ? Justement, ce sont des créateurs qui sont au cœur de l’entreprise et qui ont des le début résiste au dictats aseptises pour des raisons commerciales de ce qui était devenu Disney. Avec le résultat que l’on sait (pour l’un comme pour l’autre) . Moi pour ma part je préfère le choix de la liberté a celui du petit confort bougeois !

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      • Répondu le 2 août 2010 à  22:18 :

        Mais a propos d’histoires, avez vous songe que vous devrez répondre aux désidératas de l’éditeur-producteur ?

        Tss, c’est la rêgle pour 99,99% de la production actuelle (tome 15 de la saga de la geste de la légende de...etc). Où voulez-vous en venir ?

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        • Répondu par Sergio Salma le 3 août 2010 à  10:28 :

          99,99% ?! Vous êtes un brin pessimiste. Il y a bien une grosse frange de bandes dessinées qui sont réfléchies pour être rentables mais pas dans ces horribles proportions. ça vous arrive de visiter les rayons d’une boutique ?Prenez le temps et vous verrez que si on suivait votre raisonnement, pas grand-chose ne serait publié. Or, je vois des centaines d’ouvrages originaux, casse-gueule, intéressants, ovniesques ! Plus on me dit que cette période est mercantile plus je vois de particularités, de choses nouvelles. On fréquente pas les mêmes réseaux ou quoi ?! Faut pas acheter vos bandes dessinées chez Leclour ou Carreferc évidemment... Que le marché soit cruel n’est pas une nouveauté. Regardez vos anciens albums des années 60 ou 70. En fin de livre, il y avait parfois une liste des autres collections, des autres auteurs. Il y a des listes bien courtes ; il s’agissait là des mêmes considérations, ce n’est pas l’époque "moderne" qui a inventé la calculette et les résultats positifs ont toujours été attendus (dans n’importe quelle branche d’activité d’ailleurs).

          Cette vision du monde avec ces mots" éditeurs-producteurs" est une catastrophe intellectuelle. C’est quoi un éditeur-producteur ? Avez-vous seulement considéré la chose ? Pensez-vous que le monde a un jour tourné autrement qu’aujourd’hui ? Rêvez -vous à un monde meilleur ? Si oui Engagez-vous ailleurs, allez faire du porte-à-porte pour entraîner les gens vers le bonheur, quittez le monde de l’art et du divertissement qui n’est ni pire ni meilleur qu’un autre. Vous pensez comprendre le média, vous n’avez que des regrets et des griefs. C’est bien dommage d’envisager la vie sous cet angle morbide.

          Un auteur depuis que la notion existe a un seul ennemi, lui-même et ses mauvaises habitudes. Après il y a une série de gens avec lesquels on s’associe ponctuellement, il faut les convaincre, leur donner envie. Puis après viennent ( ou ne viennent pas ) les lecteurs.

          Le monde n’est pas affaire de machination, de complot. Avant ce n’était pas mieux. Mais demain avec une humeur générale pareille ce sera encore pire.

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          • Répondu le 3 août 2010 à  17:33 :

            "éditeurs-producteurs" : je ne parlais pas d’une réalité actuelle mais d’un risque de dérive du système vers une industrialisation du systeme s’il tombait aux mains du marketing ...
            Ce n’est pas encore le cas heureusement mais restons vigilants. C’est pourquoi j’ai réagit vivement a cette idée de salariat.

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  • « Maintenant, la plupart des producteurs de cinéma gagnent plus d’argent avec les produits dérivés qu’avec les films eux-mêmes. Nous, dans notre milieu, si on commence en tant qu’auteurs ou éditeurs à dire « attention, il faut que ça soit transmédia, ceci, cela », on ne va pas s’en sortir. Le principal, c’est déjà d’avoir une bonne idée, de faire un bon truc. Si quelque chose doit se faire derrière, pourquoi pas, mais avoir cette espèce de névrose de tout faire en parallèle, je ne crois pas que ce soit une très bonne pratique. »

    Oui, il vaut mieux développer une névrose paranoïaque dans l’autre sens. Rester auteur égoïste, mégalomane et ne pas accepter de développer collectivement ses idées.

    Si un univers peu se développer d’emblée sur plusieurs supports, si c’est la conception qu’à un auteur ou un groupe d’auteur d’une œuvre, pourquoi pas. Une bonne idée n’est pas d’abord une bonne idée exclusive pour un média. La règle que voudrait imposer Lewis Trondheim ne vaut que pour lui-même.

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    • Répondu le 2 août 2010 à  13:51 :

      Lewis Trondheim ne veut imposer aucune rêgle, il parle de l’état d’esprit actuel de la profession, et il a prouvé qu’il était ouvert au transmédia à foison (numérique, télé, ciné, jeux...).

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  • Pas d’éditeurs aux Universités de la BD ? Ce n’est pas si vrai. Lors de la 3ème édition (Actes disponibles aux Impressions nouvelles, sous le titre "L’état de la bande dessinée : vive la crise ?"), Louis Delas lui-même (DG de Casterman mais aussi président du groupe BD au sein du Syndicat national de l’édition) a exposé le concept du 360°. Participaient également aux débats Jean-Louis Gauthey (Cornélius), Sergio Honorez (directeur éditorial chez Dupuis), Grégoire Seguin (responsable éditorial chez Delcourt) et Benoît Peeters.

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